Le numérique est partout et les addictes aux réseaux sociaux ne manquent pas. Gurvan Kristanadjaja s’intéresse à ce phénomène et souhaite mieux le comprendre. Alors il débute une enquête en compagnie de son fidèle compagnon canin.

4e de couverture
L’émergence des «influenceurs» dans les années 2010 a bouleversé le monde tel qu’on le connaissait. Sur Instagram, YouTube ou Tik Tok, des personnalités ont acquis une popularité dans un domaine bien précis. Sur leurs comptes, ces personnes dévoilent leur quotidien, qui fait qu’on se sent proche d’elles et qu’on a envie de les suivre. Souvent, il faut bien le reconnaître, leurs vies nous font rêver et la tentation est grande de les imiter…
Avec beaucoup d’humour le journaliste Gurvan Kristanadjaja et le dessinateur Joseph Falzon décryptent les mécanismes de ce phénomène auquel il est de plus en plus difficile d’échapper !

Mon avis
Quand on regarde la couverture, notre curiosité est piquée. Les influenceurs font rêver des millions de gens à travers le monde. Ils voient les plus belles choses au mode, mangent dans les meilleurs restaurants, rencontrent les personnes populaires… On a l’impression qu’ils ont la vie idéale sans lever le moindre petit doigt. Donc après footballeur, voici le métiers rêvés des têtes blondes. Sauf que cela demande du travail, de l’investissement surtout si on souhaite que cela dure dans le temps. Un aspect qui ne sera pas tellement abordé. Gurvan Kristanadjaja réfléchit à la construction de la notoriété et expérimente via son chien de compagnie. Au début, il a regard professionnel puis se prend au jeu, par chance, sa compagne n’hésite jamais à le remettre les idées en place. Il commence par acheter des J’aime pour ces posts et l’effet n’est pas toujours celui escompter. L’argent n’est pas là tout de suite, voir jamais. Il montre aussi les conséquences que peut avoir la popularité. Les trolls, les agresseurs, les menaces de mort… L’autre côté de la face cachée de la notoriété avec la haine et la colère qui génère de la peur, du danger et des souffrances mentales. Dans les troubles cognitifs, il y a également la souffrance avec la pression du like. Le like d’un post est assimilé à une je t’aime toi. Et enfin, il aborde aussi le biais dans la vision du monde qui génère de la souffrance dans des physiques pas assez musclés, minces, sans poil… Les gens se sentent assez mal de pas correspondre à des images qui au bout d’un moment semblent la norme. Au final, on n’apprend pas grand chose que l’on aurait pas lu ailleurs. Mais l’originalité vient du support sur lequel c’est traité. Le 9e art semble assez à propos avec une approche de l’image par l’image.

Une bd qui évoque Instagram avec tout ce qui en fait un atout comme un danger.

3 réponses à « Qui m’aime me suive – Bienvenue dans le monde des influenceurs – Gurvan Kristanadjaja et Joseph Falzon »

  1. Avatar de belette2911

    Je me laisse juste influencer pour la littérature et encore, pas les blogueuses (eurs) que je connais, pas par celles et ceux qui sont sur tic-toc ou insta :p

    1. Avatar de noctenbule

      N’y a t’il pas aussi une frontière générationnelle?

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.