L’amour pousse souvent à se dépasser. Aurélia aime son chéri qui vit au Japon. Mais lui rendre visite n’ai pas si facile.

4e de couverture
Chenda se rend pour la première fois au Japon en 2004. Immédiatement séduite par Frédéric et par le pays du Soleil levant, elle y voyage à plusieurs reprises. Si l’amour qu’elle porte à son nouvel amant est réciproque, il n’en est pas de même, hélas, avec son nouveau pays d’adoption. Procédurière jusqu’à l’absurde, l’administration transforme ses séjours en bureaucratique. Derrière les déboires de Chenda avec les services d’immigration nippons, c’est aussi une histoire plus globale qui se dessine. Le Japon n’est pas le seul pays à traiter ses étrangers méfiance et de manière arbitraire…

Mon avis
Le créneau de Aurélia Aurita est l’autobiographie. Elle aime raconter ses découvertes, ses voyages, ses amours, ses expériences sexuelles… Là, elle évoque son voyage au Japon en 2004. Elle allait rendre visite à son amoureux, Frédéric qui vit au pays du soleil levant. Toutefois, à l’aéroport on ne veut pas la laisser rentrer sur le territoire. Veut-elle prendre la place d’un brave travailleur japonais? Bien entendu que non, elle veut s’inspirer de cette autre monde pour son travail de mangaka. Pourquoi ne pas demander un visa de travail alors? Elle fait des recherches, ce n’est pas un emploi en tant que telle. Rien n’y fait, elle reste suspecte. Après des interrogatoires qui semblent ne jamais s’arrêter, on lui accorde l’autorisation de rester. Toutefois avec une condition bien spécifique. Elle ne pourra rester qu’1 mois. La colère et la déception s’entremêlent de cette réaction très excessive. La bd se concentre principalement sur ce moment qui a été très traumatisant. Il reste peu de place pour les instants partagés avec son amoureux. La seule certitude est qu’il faut profiter de tout comme ces restaurants où l’on déguste des choses exceptionnelles. Elle compare cette situation à l’ouvrage de Georges Orwell « 1984 » qu’elle commence à lire dans sa langue d’origine. Comparaison n’est pas raison. Et malgré le nombre de séjour au Japon, combien se sont mal passé? Est-ce que les étrangers en France sont-ils mieux reçu s’il y a suspicion? Il aurait pu avoir là un sujet de réflexion et de recherche. Le format est tourné vers elle et de son ressenti. Ainsi elle peut parler librement de ce qu’elle a ressenti. Malgré tout, on se laisse porter car cela nous change les idées simplement et sans prétention. C’est bien souvent utile.

Un voyage au Japon qui montre la défiance d’une nation envers les étrangers

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