
Quand on est un dictateur assumé, on n’a pas aucun souci de régner par la peur et le sang. Sauf qu’un jour, on peut rencontrer plus fort que soi et tout change. Elias le Maudit part en quête de ses origines.
4e de couverture
Chevaliers, rois, sorciers, héros ou simples fous, tous convoitent les trente-deux pièces du Jeu des Corps célestes. On dit que ce jeu vient d’une époque si ancienne qu’elle est tombée dans l’oubli. On dit que ses pièces proviennent de la mâchoire d’un dragon cosmique dont les trente-deux dents possèdent chacune un pouvoir différent. Et l’on dit surtout que celui qui réunira le jeu entier détiendra alors le pouvoir de recommencer sa vie… Celui que veulent les fous.

Mon avis
Quand on regarde la couverture, on se sent tout de suite très exaspéré. On se dit que l’on va tomber sur une histoire dont on sait déjà tout et que l’on va avoir son lot de clichés. En débutant la lecture, on est rassurée par le graphisme qui est moins horrible que celui du premier abord. Le dessin est dense car les détails sont recherchés partout. C’est propre au monde de la SFFF avec des codes bien particuliers. Donc, on ne s’étonne pas de trouver des personnages très différents en taille, en couleur de peau et en physique. Le roi narcissique possède un physique et un cheval beau et fort. La peur n’existe pas car étouffé par l’orgueil. Les autres meurent pour ses idéaux, c’est la moindre des choses. Sauf qu’il se retrouve face à adversaire plus fort que lui et lui jette un sort. Elias possède un autre visage et une partie de ses souvenirs sont partis. Il doit partir en quête de lui même. Mais pourquoi lui reste t’il des cartes du jeu des corps célestes? Garde t’il comme objectif de réunir les 32 cartes magiques? Des cartes magiques éparpillées dans le monde qui réunit font apparaître un dragon, cela ne vous dit rien? Cela me rappelle « Dragon Ball Z ». L’originalité n’est vraiment pas de mise. Ce qui se démarque est la présence d’une femme dans le groupe qui voyage. Elle est belle, mince et avec peu de vêtements et souvent transparent. Sa particularité repose un savoir médical concret. D’ailleurs, elle proposera son aide dans la ville où elle est car ils jettent des cadavres ayant la peste dans l’eau. Ainsi l’eau est contaminée et diffuse encore plus la maladie. Bien entendu, nous avons le droit de voir la femme nue qui tente un rapprochement vers Elias, qui se refuse à elle. Ces femmes nymphomanes qui tentent ces pauvres hommes. C’est aussi l’occasion de mettre de quoi se rincer l’oeil pour les lecteurs mâles, majoritaire de ce genre. Sinon cela ne sert à absolument à rien dans l’aventure. Les autres aux côtés d’Elias, un zwerg, sorte de lutin anthropophage très érudit et curieux et un colosse du pays des glaces et très fidèle à son maître.La dynamique est toujours de mise avec des scènes de combat, d’affrontement ou pour faire régner une forme de paix. On a même envie de poursuivre cette trilogie.
Une lecture étonnante et à la fois très classique qui montre un homme en quête de ses origines.
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