
Quand on est une adolescente, le quotidien n’est pas facile. Pour Barbara, c’est encore pire car elle se prépare à affronter des géants. Derrière, cette veille quotidienne se cache un secret bien plus terrible à la maison.
4e de couverture
Barbara Thorson est votre nouvelle héroïne préférée : une collégienne à la langue bien pendue que rien n’effraie. Mais de quoi devrait-elle avoir peur ? Après tout, elle est la seule fille de son école à trimballer un marteau de guerre nordique dans son sac et à tuer des géants au petit déjeuner… Enfin, ça, c’est ce qu’elle vous dira. Mais où s’arrêtent les fantasmes et où commence la réalité dans l’esprit d’une jeune fille si fragile ? Et si elle disait la vérité ?

Mon avis
En bibliothèque, le livre se démarque avec un énorme coup de coeur. Quand on regarde la couverture, on est très intrigué. On découvre une enfant en haut d’une colline avec une arme blanche face à un monstre gigantesque. La teinte rouge n’annonce rien de bon non plus. Pour une adolescente doit-elle faire face au danger toute seule? Les réponses vont progressivement nous être donné et nous toucher. Barbara Thorson dévoile sa singularité à l’école en portant des oreilles de lapin et en ne pensant pas à des séries avec les soeurs Olsen. Sur elle, toujours un sac avec une inscription très particulière. Qu’importe ce que disent les autres, elle est prête à faire face à tout le monde. Malgré son mauvais caractère, elle arrive à se faire une amie qui aime son extravagance. On assistera à une scène où le géant apparaît et Barbara le combat. Le moment est d’une grande beauté surtout qu’il cache quelque chose de bien plus sensible. Joe Kelly et Ken Nimura abordent avec beaucoup de finesse et d’intelligence la maladie de la mère sur la famille. Elle doit arrêter de se voiler la face et accepter la réalité. Comment fait-on pour accepter la mort d’un parent? Il n’y a pas de mode d’emploi. Elle n’est pas toute seule. La psy de l’école joue un rôle important en mettant des maux sur les mots. Le dessin entre comics et manga, nous immerge dans un monde à la fois fantastique et réelle. Malgré le choix de noir, blanc et gris, on voit des couleurs chatoyantes. Une fois que l’on commence à être plongé dans le récit, impossible de s’arrêter. On s’attache à l’adolescente si créative et touchante. Il n’est pas difficile d’entrer en empathie avec elle et nous interroger sur la perte de nos proches.
Une lecture envoutante et touchante qui place une enfant face à la mort d’une mère aimante.
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