
Le cirque Bodoni débarque dans la ville de Benoît Brisefer. Il est trop heureux de découvrir leur univers. Sa gentillesse, le pousse à aider les circassiens grâce à son don exceptionnel.
4e de couverture
Benoît Brisefer est un gamin doué d’une force herculéenne. Tous les vauriens qu’il croise sur son chemin en sont pour leurs frais. Mais hélas, dès qu’il s’enrhume, Benoît perd ses extraordinaires aptitudes physiques…

Mon avis
Lire une aventure de Benoît Brisefer est toujours une aventure. On fait un voyage dans le temps avec une vision de la société. Le gamin qui ne grandit pas est toujours aussi gentil avec le coeur sur la main. Quand il se rend compte que personne ne venait au cirque et que ceux présents étaient déçus, il ne pouvait pas rester à rien faire. Alors il devient un membre du cirque à part entière et le succès revient comme avant. « Il faudrait pouvoir faire quelque chose pour les aider! Mais quoi?.. » (p. 11). Il n’en fallait pas plus pour attirer l’intérêt d’un patron d’un grand cirque pour attirer le mineur. Puisque la négociation n’aboutit à rien donc il faut de la manipulation. Là, le garçon n’a pas le choix de signer un pacte avec le diable. On peut être surpris que l’enfant puisse tout faire sans l’aval de ses parents. Encore une fois, ils sont totalement inexistant. Il part même en tournée sans qu’ils soient présents, incroyable. Le scénario est encore une fois assez léger et très moraliste. On pourrait d’ailleurs lui attribuer celle-là : « bien mal acquis ne profite jamais ». La surprise n’est jamais au rendez-vous pour une adulte. Tout est structuré toujours de la même façon. Le héros reste toujours aussi naïf et prêt à croire n’importe quoi. A la fin tout se finit bien pour tout le monde et Benoît retourne à son quotidien l’air de rien. Il a affronté les pires criminels, à risquer sa peau, son honneur et en ressort paisible comme si de rien n’était.
Une lecture toujours surprenante où l’innocence et la moral triomphe toujours.
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