Pas de repos pour Adèle Blanc-Sec. A peine a t’elle fini son roman qu’une nouvelle catastrophe lui tombe sur le coin du nez. Va t’elle pouvoir s’en sortir vivante?

4e de couverture
Momies ramenées à la vie, sectes, sacrifices humains…Nous retrouvons dans ce nouvel épisode des aventures d’Adèle Blanc-Sec tous les éléments qui ont fait le succès de cette série. Après la disparition de sa momie, notre héroïne est à nouveau entraînée dans une rocambolesque histoire de savants fous. Échappant de justesse à plusieurs tentatives de meurtres, pourra-t-elle déjouer les plans de la maléfique Clara Benhard et de l’étrange commissaire principal Dugommier ? –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Mon avis
Jacques Tardi aime beaucoup raconter des choses. Dans ce tome, le texte prédomine par rapport à l’image. On a l’impression qu’il faut que l’on nous explique tout, en long et en travers. Sinon, il risque que le lecteur passe à côté de l’essentiel. A nouveau, on retrouve les personnages phares des tomes précédents. En cas de doute, on a les références en bas de page. Donc, on retrouve le même rythme lent, les même décors. Là, en plus, Adèle Blanc-Sec est le centre du monde. Entre le train qui s’écrase hors de la gare de l’Est et l’échouage du Titanic juste pour la tuer, c’est du haut de gamme comme meurtre. Cela ne marche pas alors elle se prendra un coup de couteau dans le ventre. On rajoute les adeptes de Pazuzu et d’autres disciples du Diable déjà rencontrés. Tout est réuni pour rajouter une couche de drames. Des momies prennent vie comme celle d’Adèle et celles du Louvre pour retourner dans le désert. La dynamique est encore absente tout semble figer à chaque case. Les quelques plans de Paris ne compensent pas l’ennui de la lecture. Espérons que les trois tomes restant seront plus chaleureux et avec Adèle plus attachantes.

Un tome qui se lit rapidement avec un ennui profond.

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