
Il n’est pas si facile d’être un schtroumpf. Surtout quand il est question de suivre les ordres du grand schtroumpf. La liberté a un prix et tout le monde n’est pas prêt à le payer.
4e de couverture
Qui ne connaît les Schtroumpfs ? Ces gentils lutins bleus à gros bonnet blanc se ressemblent tous, même s’ils ont chacun leur caractère, et parlent une curieuse langue dans laquelle la plupart des mots sont remplacés par schtroumpf ou schtroumpfer. Sous l’autorité débonnaire du grand Schtroumpf, ce sympathique petit peuple organise sa vie et lutte contre l’abominable sorcier Gargamel, qui ne rêve que de les détruire.
Une adorable fantaisie qui séduira les plus petits et distraira leurs aînés.

Mon avis
Pour ce premier tome des Schtroumpfs, on retrouve trois petites histoires et sort en 1986. Peyo propose trois récits qui permet de comprendre le fonctionnement de ce petit village de personnages bleu vivant dans des champignons. Ils se ressemblent presque tous, possède un langage assez particulier. Leur chef n’a pas un chapeau et pantalon blanc. Lui, il possède le rouge. Il n’y a que des hommes vivants ensemble. Certains rebelles décident de n’en faire qu’à leur tête. Par conséquent, il arrive des catastrophes que cela soit s’envoler et ne plus arriver à atterrir ou se faire attraper par Gargamel. Le boss viendra les secourir quoi qu’il en coûte.
Au début, le grand chef trouve le mélange pour soigner les schtroumpfs de la piqure de la mouche Bzz. L’effet est que le petit bonhomme devient noir et prononce Gnap!. A son tour, il mord les autres ce qui les infectent. Pour celui qui veut voler, grâce à l’ingéniosité ou la bêtise de ses compères, il mange des briques. Et enfin, Gargamel a besoin d’un schtroumpf pour sa recette de la pierre philosophale. On découvre le grand méchant qui est un sorcier. C’est l’opposé du grand schtroumpf qui est lui gentil et veut le bien dans le monde.
Le bédéaste dévoile la recette de la fameuse pierre philosophale : « Lorsque le Soleil est dans le signe du Bélier et la Lune dans le signe du Taureau, il faut broyer des racines de mandragore et les faire macérer dans du venin de serpent. Le sel, le soufre (pas les vulgaires, mais les philosophiques) y seront ajoutés, ainsi que le mercure qui sera purifié comme il est indiqué ici. Lorsque les premiers feux du soleil aurait échauffé cette liqueur, on la portera à ébullition sur un feu de braises de chêne. A ce moment, on y fera dissoudre un petit schtroumpf » (p. 43). Et on a aussi la présentation officielle de ce qu’un schtroumpf : « Sorte de petit génie, habitant le pays schtroumpf, mais que l’on rencontre parfois dans nos régions… Les schtroumpfs ont un langage spécial : ils parlent schtroumpf. ils sont, dit-on, très friands d’une plante appelée : salsepareillle » (p. 43). Le cadre est posé pour rencontre ces héros qui existent encore de nos jours.
On n’a pas le temps de s’ennuyer. Les rebondissements ne cessent de se suivre et de pas se ressembler. Faire émerger des personnages semblables physiquement mais pas en tempérament. Schtroumpf à lunette s’affirme comme étant un intellectuel assez pénible. Par la suite, d’autres vont émerger avec aussi un nom, une vraie identité. Même si on peut trouver cela un peu réduction. C’est au combien nécessaire pour le comique de répétition et générer des conflits. Le fait de choisir le mal sous la forme noir pose question aujourd’hui. En 1983, personne n’y voyait une démarche raciste. Ou faut-il y voir un acte de racisme ordinaire? En tout cas, pour sa vente aux Etats-Unis, la couleur est changée pour du violet. En prépublication dans Spirou, les enfants sont ravis de ces aventures assez singulière à ce moment là. De plus, l’avantage est que des adultes puissent aussi se retrouver dans ces récits. La lecture reste sympathique, que l’on peut partager en famille. Elle ne reste pas mémorable.
Un voyage dans le temps qui nous face à notre imaginaire et au temps qui passe.

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