
Sur le marché des produits de sorcellerie, la concurrence est rude. Un jour Lola expérimente un étrange mélange. Le résultat obtenu est des plus plaisant.
4e de couverture
Lola est une sorcière comme les autres, et comme les autres, elle a bien du mal à vivre de sa petite boutique de magie… Jusqu’à ce qu’elle invente une potion qui aura des conséquences telles qu’elle ira jusqu’à menacer l’équilibre du monde !
Victimes du capitalisme et de l’essor des centres commerciaux et des magasins spécialisés dans l’érotisme, et malgré leur savoir faire ancestral, la vie est dure pour les sorcières… Au XXIème siècle, on ne croit plus en l’amour et les potions qui promettent amour éternel et princes charmants ne font plus rêver personne. Lola n’a pas le choix : il faut se renouveler ! Elle se lance alors dans la préparation d’une nouvelle potion magique à la recette prometteuse… et, suprise ! ça marche ! Très vite, les ventes s’emballent et le monde entier plonge alors dans une débauche insouciante qui le mènera au bord du chaos…

Mon avis
Voilà une bande dessinée assez déroutante. Pourtant tout était claire dans le titre « Lola et la potion des « doigts baladeurs » » ainsi que sur la couverture. On voit une jeune femme épanouie entourée de doigts qui s’agitent. On pourrait presque croire à une bd de sensibilisation sur le harcèlement sexuel. Il n’en est rien, bien au contraire. Marta Cunill fait plutôt l’apologie des plaisirs qui peuvent être solitaire ou pas. Les doigts peuvent explorer toutes les zones érogènes de son corps et celui des autres. Lola tient une boutique de produits de magie depuis le 12è comme ces concurrentes. Un jour par ennui, elle développe un produit particulier qui connaît un succès international. Ces voisines jalouses du succès tentent de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais en vain, tout le monde veut de son mélange. Une approche originale de l’onanisme, du partage et du consentement. C’est simple, joyeux, drôle et coloré. Pour célébrer le sexe libre et avec de la dextérité, il faut y mettre du festif. On comprend le petit texte discret : « pour un public adulte » pour éviter que les adolescents soit face à de l’incompréhension. Bien que la toxicité soit moins grave que devant le porno dégueulasse machiste gratuit en ligne. On sourit de bon coeur de cette aventure surprenante.
Une lecture rapide et amusante comme il est sympa d’en avoir de temps en temps.

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