
Quand on a 17 ans, le champ des possibles semble immense. Pour beaucoup, c’est le moment de passer une étape de vie. Pour certains c’est perdre son pucelage et pour d’autre c’est décidé de son avenir.
4e de couverture
L’été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d’adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.
Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.

Mon avis
Le titre a de quoi interroger surtout les adultes. Est-ce que tout a chacun se souvient de ce qu’il souhaitait faire pour ces 17 ans? Des espoirs et des rêves étaient bien présents avec un soupçon de doute. Le monde semble immense et à la fois très petit. Les lecteurs vont pouvoir se retrouver dans les témoignages de 12 personnalités du 9e art. Bien entendu, pour certains le dessin est déjà présent depuis leur plus jeune âge. On voit leurs espoirs de rencontrer l’amour, d’avoir une relation sexuelle, leur quête d’identité, leur obsession alimentaire, la souffrance de la différence… De nombreux arrivent à faire un lien entre leur passé et leur situation d’adulte. C’est très ingénieux comme approche et assez amusant. Aucun doute que c’est un outil assez pratique pour discuter avec ces amis de leurs espoirs d’avant. La force est d’avoir proposé autant de femme que d’homme sans oublier la diversité de graphisme. Les bédéastes sont assez connu pour leurs propositions. On peut s’interroger sur le but de ce recueil. C’est sympa à lire mais pas mémorable pour autant. Un emprunt à faire à la bibliothèque ou à offrir à un ami avec qui partager un moment fatidique de leur 17 ans.
Un recueil assez sympathique et drôle qui nous évoque notre jeunesse avec des espoirs pour beaucoup disparu. On est vraiment bête à 17 ans.

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