Lucius n’a pas le temps de se reposer tellement qu’il est sollicité. Heureusement que ces voyages lui insufflent de nombreuses idées révolutionnaires. Et parfois, c’est son génie qui influencera la création japonaise.

4e de couverture
L’aventure spatio-temporelle continue pour notre cher architecte Lucius. Pris au piège par des sénateurs véreux, il retourne la situation à son avantage avec brio grâce à sa foi en la grandeur des Thermes ! Reconnu maintenant comme le nouvel architecte de l’Empire, les commandes affluent de tous côtés et c’est une nouvelle fois dans le Japon contemporain qu’il puise son inspiration et innove en construisant ici une ville thermale, là une baignoire individuelle en bois et là-bas des bains totalement divins !

Mon avis
Mari Yamazaki donne un nouvel élan à sa série pour ce tome. Même si initialement « Thermae Romae » ne devait pas être une série, il faut modifier un peu le fond de commerce. Et elle rajoute aussi plus de densité autour des enjeux politiques et des enjeux de pouvoir. L’empereur Hadrien n’est plus de prime jeunesse et le Sénat ne veut pas de son successeur. Par conséquent, Lucius, un proche du pouvoir est un pion dont il serait bien de se débarrasser. On l’envoie vers le Vésuve où il y a des sauvages brigands, sans foi ni loi. Seulement, le gars est un passionné des termes. Pour lui le lieu est idéal pour créer quelque chose d’unique. Son enthousiasme est tel qu’il embarque les détrousseurs dans son projet. Un voyage chez les visages plats lui permet de voir l’ampleur du champ du possible. Ils sont trop forts ces japonais. La vapeur des thermes sert même à faire de la cuisine avec la cuisson vapeur. Proposer des petits plats incitent les gens à rester et pourquoi pas acheter des souvenirs originaux ou voir des prostitués avec des gros seins. Par contre, la peluche avec un singe à deux dents devaient avoir un sens pour le lecteur japonais. Le lecteur français ne comprend pas. En plus, elle ne donne pas de commentaires sur cela après ce chapitre.

Par la suite, Lucius reçoit une demande particulière. Il ne peut se rendre sur place et doit trouver une alternative. Là au lieu de glisser dans une baignoire, il se prend un coup de poutre sur la tête qui le fait tomber à l’eau. Une nouvelle rencontre dans le pays des visages plats lui fait découvrir un bain mobile. Qu’importe ces revenus, il y a des solutions à profiter de la chaleur de l’eau. Et à la fin Lucius doit honorer une commande pour les augures dans la luxuriance. L’architecte n’adhère pas à cette idée surtout avec une baignoire en or. Mais une excursion dans une autre époque va tout changer. Pour une fois, notre expert aide un compère à créer un bain traditionnel de son époque. Il connaît parfaitement le système. Bien qu’ils ne puissent parler la même langue, ils arrivent à se comprendre grâce aux dessins et s’influencer. Ainsi tous les deux donnent naissance à une création hors du commun qui séduit tout le monde. Humble et brillant à la fois, comment cela pourrait en être autrement? On n’a pas le temps de s’ennuyer car on nous propose toujours de voir les choses autrement. La mangaka et son héros ne se reposent pas sur leur laurier. Est-ce que cela va continuer par la suite?

Une lecture sympathique et divertissante qui donne envie de prendre un bain avec un livre en main.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.