Quand on évoque la culture en France, on pense à Jack Lang. Un trio de bédéaste a décidé d’aller à la rencontre de l’homme pour mieux voir l’Histoire autrement. Les rencontres confirment l’énergie et la curiosité d’un ministre hors norme.
4e de couverture
» Tout ce que j’ai voulu, je l’ai fait. » Au travers d’entretiens exclusifs, Jack Lang raconte sa relation quasi filiale avec François Mitterrand, son combat pour la culture et le prix unique du livre, ou encore les coulisses du pouvoir. Avec humour et intelligence, Dorothée de Monfreid, Hervé Bourhis et Franck Bourgeron nous livrent ici un portrait passionnant du plus grand promoteur de la culture depuis Malraux.
Mon avis
La France n’a pas manqué de ministre de la culture. Mais combien ont sur marqué la société française? On peut citer Malraux et bien entendu, Jack Lang. Les autres après se sont succédés sans vraiment d’appétence pour le sujet. Dorothée de Monfreid, Hervé Bourhis et Franck Bourgeron ont décidé d’aller rencontrer l’homme pour en savoir plus sur son parcours, ses aspirations, son entourage. L’accroche étant prometteuse tout comme la couverture.
Mais au final, on n’apprend pas grand chose. Aucune période ou aucun sujet n’est approfondi. Tout est survolé et assez vite. Et quand il est question d’aborder des thèmes un peu sensible, on ne s’attarde pas non plus. On n’apprend vraiment pas grand chose. Les ouvrages sur la culture en France avec les grands évènements seraient beaucoup plus complet et précis. On vient à se demander qu’elle est l’objectif de cette bande dessinée. En tout cas, elle donne une image positive de Jack Lang, qui aime partagé les moments festifs. On aurait aimé assister à ces luttes pour imposer des idées. Pas juste cela s’est fait et en trois cases tout est dit ou encore parler de son affinité avec François Mitterrand et son épouse. La culture a besoin de faire valoir en ce moment, de dire combien elle est utile surtout dans des périodes où l’extrême droite prend plus de place. L’ouvrage s’adresse peut-être à des néophytes qui peuvent découvrir qu’est-ce que pouvait être un ministère d’envergure avec une vision à long terme. Pour les autres, rien de nouveau sous les cocotiers. Le directeur de l’Institut du monde arabe n’a pas raccroché les gants et s’investit toujours autant pour ouvrir le monde à tous les individus du monde.
Une lecture décevante qui fait l’éloge de Jack Lang, un homme passionné et ouvert sur le monde.
Formidable : Les années Jack Lang
tous les livres sur Babelio.com
22h05 rue des Dames 
Laisser un commentaire