Le séjour sur le bateau tourne à la catastrophe. Cette attaque n’est pas pour clamer des revendications. C’est une vengeance envers Nao d’un homme riche à l’égo surdimensionné.

4e de couverture
La prise d’otages sur le Standard-Island a pris un tournant dramatique avec l’exécution de Melkeïok. La détermination des pirates, originaires d’Aquablue, à obtenir le départ de tous les Terriens de leur planète paraît inébranlable. Nao et Carlo, secondés par Cybot, organisent la contre-offensive, mais le temps leur est compté et seul un miracle permettrait d’éviter la mort de tous les passagers…

Mon avis
Encore une fois, on sent les limites des albums 48CC. On fait tarder l’histoire en prenant des chemins à rallonge pour justifier de faire des albums supplémentaires. Un récit complet pouvait tenir dans un tome en regroupe le tome 14 et 15. Ce choix scénaristique nuit à la série car on a l’impression que l’argent est plus important que la satisfaction du lectorat. Les lecteurs finissent par se rendre compte de l’entourloupe. Certains vont abandonner et d’autres se contenteront de la bibliothèque municipale.

Ici, on n’a aucune surprise sur le déroulement des actions. Tout est prévisible à part l’identité de celui derrière tout ce ramdam. Et il arrive à ces fins en blessant Nao et en compromettant une paix durable. Quand on agite des billets, des choses sont bien possibles même faire l’éloge de la guerre. Des faits qui ont des points similaires avec la réalité. On s’ennuie un peu en tournant les pages. Par chance, les dessins et les couleurs de Reno apportent beaucoup d’onirisme et délicatesse. La force de la nature arrive à prendre le dessus pour l’instant. Lire la suite ne se fait pas avec enthousiasme. Par conséquent, elle ne pourra se faire que lorsque le hasard mettra un tome sur le chemin.

Une histoire un peu décevante car elle s’étend sur deux tomes au lieu d’un. L’art de savoir dégouté les lecteurs.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.