Adèle Blanc-Sec mène une nouvelle enquête. Cela l’emmène à la retrouvaille d’anciennes rencontres assez dangereuses. Il n’est jamais bon de mettre le nez dans les rites d’une secte.

4e de couverture
En ce mois de décembre 1911, Paris est secouée par la brusque réapparition de la peste et par une mystérieuse vague de disparitions sur le Pont-Neuf. Adèle, déterminée à venger la mort de son ami Lucien Ripol, mène l’enquête, persuadée qu’un lien existe entre ces trois affaires. Affrontant tour à tour Albert, son ancien complice, et une redoutable secte d’adorateurs du démon Pazuzu, arrivera-t-elle à échapper aux différentes menaces qui planent sur elle ?

Mon avis
A nouveau, on ressort de l’aventure d’Adèle Blanc-Sec assez mitigé. L’enquêtrice ne semble pas très douée. Toujours impatiente, jamais très méfiante, elle se fait toujours prendre. Elle suit toujours les informations qu’on lui donne sans jamais les vérifié. Donc avoir un personnage principal féminin ici confirme que cela ne veut pas dire engagée. Elle est à l’image de Jeannette Pointu, journaliste photographe, qui ne produit jamais rien à la fin et est toujours sauvé par un homme. Mais là, la nana n’a pas besoin de se dénuder ou d’user ses charmes pour avoir des réponses. Le fait d’être dans les années 20 explique aussi peut être ce choix. C’est aussi Tardi qui le privilégie. Le bédéaste a une préférence très marquée pour les décors et le contexte. Les hommes se ressemblent assez et portent aussi les même vêtements. On découvre un bout du pont neuf et de la tour Eiffel.

Le récit n’emporte pas avec une secte avec des puissants. On sait juste qu’il voue un culte au démon Pazuzu où le commissaire de Paris est le grand chef. Pourquoi les adeptes sont présents? Gagner plus d’argent? plus de pouvoir? plus de réseau? On l’ignore. On sait juste qu’ils inoculent la peste des marais à ceux qui veulent leur nuire. Pourquoi cette maladie? Aucune idée. Qu’elle est la symbolique? Aucune idée. On reste sur sa faim suite à une succession de péripéties un peu trop facile et mole. Les pages se tournent avec ennui. On voit les clins d’oeil au tome précédent qui dépasse le comique de répétition. Impossible de pas voir la référence avec les spécialistes du musée d’histoire naturelle qui après avoir ramené à la vie un ptérodactyle, le font avec un dinosaure, un Tarbosaurus. Aucun doute qu’on les retrouvera par la suite.

Un tome pas très passionnant qui à l’avantage de ne pas être trop long.

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