
Ce n’est pas parce que l’on gagne une compétition dans les règles de l’art que tout change. Aster et l’équipe de Pan fuient et arrivent à trouver un lieu refuge. Mais la source, censée être neutre, est compromise.
4e de couverture
Après leur victoire contre Fortuna à la Mécanique Céleste, Aster et l’équipe de Pan fuient la cité et trouvent refuge dans une ancienne usine désaffectée. Ils y rencontrent une étrange communauté recluse, La Source, qui prône la neutralité envers Fortuna et Cérès. Mais la paix ne dure qu’un temps et les émissaires de Fortuna débarquent dans l’usine, bien décidés à mettre la main sur les responsables d’un attentat contre leurs dispositifs technologiques qui s’y seraient réfugiés. S’ensuit une véritable course-poursuite entre faux terroristes, vrais espions et au milieu de ce bazar, Aster et son équipe de bras cassés !
Un récit à l’énergie, à la générosité et à la bonne humeur communicative qui reprend tous les éléments qui ont fait le succès de « Mécanique Céleste » !

Mon avis
L’enthousiasme était de mise à la fin du premier tome. La suite s’est montrée encore plus palpitante et audacieuse. Nous sommes dans une ancienne fonderie, un reste de l’ancienne culture. Plus personne ne sait comment la faire fonctionner. Mais la source est lieu neutre, pas de conflit, pas de guerre, pas de sang… L’arrivée de l’équipe de Pan remet en cause tout l’équilibre. Surtout que cela reposait aussi sur des fondements biaisés. L’annonce de la paix n’était qu’une mascarade. D’autres enjeux très puissants sont derrières et peuvent remettre en cause tout un système. Quand un grand pouvoir est aux mains du mal tout risque de tourner à la catastrophe.

Nous allons assister à un jeu de course poursuite entre traitres et opposants au régime. Le lecteur n’as pas le temps de respirer tellement il est pris dans l’action. Quiproquos, malentendus, manipulations… tout y est pour faire monter le suspens. Pour les couleurs, le jeu de pastel se mélangent à merveille. Ces jeux de contraste donnent du rythme, du dynamisme, de la perspective et tout ça presque uniquement dans un lieu fermé riche en décors. sans omettre ces pointes de fluo qui apportent beaucoup de peps. On sent le sens du détail et du mouvement. L’influence du cinéma et du manga se fait sentir. Les 168 pages se dévorent d’un coup où l’ennui n’est jamais de rigueur. On sourit, on rit, on s’inquiète, on doute… On passe tout simplement un bon moment comme c’est rare d’en trouver. Si un tome 3 s’annonce, cela serait avec plaisir de poursuivre avec l’équipe de bras cassé à laquelle nous sommes attachés. L’amitié, la famille, la solidarité sont de mises et sont indispensable pour avancer dans la vie ainsi que de prendre des risques.
Un tome palpitant qui nous emmène dans des conflits de pouvoir et dans la force de l’amitié.

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