
La situation est tendue partout et surtout sur Aquablue. La secte veut tuer les autochtones, créer des conflits et voler leur terre. Mais heureusement Nao change la donne.
4e de couverture
Sur Aquablue, Landon préside un banquet entre indigènes et colons humains pour célébrer l’apaisement et organiser la vie future en bonne entente. Nao, toujours prisonnier de son mystérieux geôlier, assiste à l’évènement par écran interposé. Bientôt le spectacle tourne au cauchemar et la situation s’embourbe. Il ne reste guère de solution diplomatique : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».

Mon avis
Sans grande surprise, on retrouve Nao qui est dans une situation difficile. Il est aux mains de ces pires ennemis. Par chance, l’homme lézard décide de prendre sa revanche sur ceux qui ont décimé tout son peuple. Le duo retrouve des alliés pour aller le cul à ceux qui sont entrain d’assassiner tous les habitants d’Aquablue. Grâce à ça, un nouvelle équilibre dans l’espace se retrouve, du moins, pour un temps. L’action n’arrête pas et les cadavres s’accumulent. On n’a pas le temps de s’ennuyer. D’autant plus qu’il y a une bonne alternance entre les lieux et les personnages. Régis Hautière trouve le bon rythme. Même s’il ne se passe rien de vraiment surprenant. Tout était prévisible.

Au niveau du graphisme, Reno et David Bou Aziz sont loin des premiers tomes. Le numérique est passé et donne une autre dimension. Tout est très lisse avec des couleurs en aplat. Et dans la scène de meurtres, on n’y voit guère une goutte de sang. Cela dérange un peu car tout semble trop parfait. Nao a pris un sérieux coup de vieux avec sa barbe blanche. Il a une vraie chance comme d’habitude. Pour une fois, on a le droit à un happy end. Mais nous sommes à un tome de la fin de la série. Espérons que tout se combinera à merveille sans laisser aucune frustration malgré le format 48CC et la longueur.
Une lecture rapide et efficace qui alterne entre action, guerre et amour.

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