Le monde est injuste. Alors pour ne pas s’amuser de sa dose de contradiction et d’absurdité? Marc Dubuisson se fait plaisir pour notre plus grande satisfaction.
4e de couverture
Ab Absurdo, c’est un mélange funky de strips sur l’actualité et de strips absurdes, même si, récemment, on l’a bien vu, l’actualité a rejoint l’absurdité.
La série à succès revient cet automne avec son masque anti Covid, des whatsappéros qui dégénèrent, des Manu et Edouard en grande forme (eux), mais aussi sa sélection des grands n’importe quoi de la société. Une représentation hallucinante de lucidité des derniers mois passés confinés / déconfinés, aussi bien sur nos réseaux pas très sociaux qu’au supermarché.
Mon avis
Le dernier tome de la série « Ab Absurdo » se dévore au même titre que les précédents. En plus, le Covid est présent avec son lot incessant d’autorisation et d’interdiction. En parallèle, on trouve les conspirationnistes, les climatosceptiques, les racistes, les misogynes et tellement d’autres sources d’inspirations. Et quand on possède le savoir-faire de raconter des histoires en quatre cases, on se fait plaisir. Marc Dubuisson possède cette compétence particulière et nous propose de nous détendre les ridules. Il va à l’essentiel pour trouver l’absurdité et le souligner de façon non négligeable. On retrouve forcément des situations déjà vécu aussi bien au travail, qu’avec des amis ou des paroles d’inconnus entendu dans la rue. Impossible de ne pas en rire bien souvent. Vous aurez 208 pages pour remettre un petit grain de folie et d’incohérence dans votre quotidien. Ne passez pas à côté de cet unique moment, garantie bonne humeur.
Un condensé d’impertinence, de critique et d’humour dont il serait dommage de passer à côté.
22h05 rue des Dames 
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