22h05 rue des Dames

Une grosse entreprise rachète une plus petite. L’offre était vraiment trop belle pour être vraie. Par chance, Jean Doux est là pour changer la donne.

4e de couverture
L’histoire se déroule dans une petite entreprise spécialisée dans les broyeuses à papier qui vient de se faire racheter, le matin même, par un gros concurrent. L’aventure commence lorsque Jean Doux fait cette découverte mystérieuse : une mallette contenant une disquette molle dans le faux-plafond du débarras. Après avoir mis sa collègue dans la confidence à la cantine, ils décident d’enquêter.

Mon avis
On sait quand on a la bd en main que l’on va vivre une lecture atypique. Philippe Valette a le sens de la mise à récit. Là, il nous propose quelque chose d’improbable et de très drôle. Une entreprise qui vend des broyeuses à papier est rachetée à très bon prix. Le hasard a permis à Jean Doux de trouver une mallette caché avec dedans, une chose improbable : une disquette molle. Grâce à un troc en interne, il trouve un moyen de la lire. Grâce à un travail d’équipe, le codage révèle une carte secrète. L’aventure amène à des improbabilités plus amusantes et divertissantes les unes des autres. On est mis dans l’esprit avec cet ancien bureau avec une vingtaine de couche de moquette superposées.

Sans oublier les collègues assez lourds, très clichés et très réalistes à la fois. L’image du responsable du support informatique, obèse, scotché à son siège et jouant au démineur toute la journée. Il a horreur qu’on le sollicite. Qui ne connaît pas les limites de la machine à imprimer non plus. Le fameux quota. Le format à l’italienne rend les choses plus loufoques. Tout ça contribue à ces péripéties à l’image d’un Indiana Jones en quête de l’arche perdue. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Par contre, on rit et on sourit simplement. Une pépite à lire, partager et surtout avoir dans sa bibliothèque.

Vous ne verrez plus jamais les disquettes souples du même oeil. Peut-être qu’il en existe d’autres avec de grandes promesses.