Ce n’est pas toujours facile de se sentir bien ni dans son corps ni dans sa tête. Il est bon parfois de partager son ressenti. Marie Boisseau se dévoile sans limite.

4e de couverture
À travers ce livre, Marie oscille entre plusieurs émotions, tantôt engagée, tantôt renfermée sur elle. Parfois triste, elle donne ses fausses bonnes astuces pour aller mieux, se confie comme dans un journal avec la plus grande sincérité.

Mon avis
Quand on voit la couverture, on se doute bien que nous allons assister à quelque chose d’authentique et créatif. Marie Boisseau se représente et malgré les couleurs, on sent une sorte de tristesse. Dès la première page, elle annonce la couleur de ce livre : « des bouts de moi-même, des questionnements, des bouts de carnets, des dessins d’humeur et peut-être aussi un peu d’introspection, qui suis-je, quel est le sens de la vie, pourquoi tout est si absurde? ce livre il est mi-figue mi-raison, comme un sourire et une petite larme à la fois… ». Elle se dévoile en toute honnêteté en osant tout dire et tout montrer. Son manque de confiance en soi, lui fait voir le monde bien souvent en gris. Elle trouve des petites choses pour redonner un peu de folie douce à son quotidien. On se laisse porter par ces moments dont plus d’un pourra se reconnaître. Elle partage son regard sur son corps gros, le malaise que cela lui provoque sans oublier des choses plus ordinaires comme l’impératif de se raser les poils. On s’attache à elle, à sa fragilité et son honnêteté. Toutefois, l’ouvrage ne plaira pas à tous à cause de forme assez singulière aussi bien dans la forme, de la mise en page que du sujet. Mais de toute manière, c’est normal de ne pas plaire à tout à le monde quand on est atypique.

Une lecture touchante d’une femme qui se dévoile sans tabou.

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