Etre mère n’est vraiment pas facile tous les jours. Deux adolescentes jamais contentes et à la critique facile, énerve rapidement. Heureusement qu’il y a un garde fou qui permet de souffler de temps en temps.

4e de couverture
Persécutée au quotidien par ses deux ados empêtrées dans leur crise d’adolescence (c’est de leur âge), Soledad trouve un échappatoire inespéré dans… le jogging, la course à pied ! Qu’elle va se mettre à pratiquer assidument par tous les temps et dans toutes les circonstances, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige. Bon, avouons-le, c’est aussi un peu-beaucoup pour perdre quelques kilos qu’elle juge superflus, et qu’elle « traite » par ailleurs par un régime draconien. Les ados qui la plombent + la course qui l’épuise + la faim qui la tenaille : bonjour l’humeur…
Dans un esprit très proche (et donc très drôle) de ses chroniques du Docteur Aga, Soledad livre au jour le jour un savoureux journal dessiné dans lequel nombre d’entre nous sauront assurément se reconnaître.

Mon avis
Soledad Bravi est une femme qui ose parler sans complexe de sa vie de femme et surtout de maman. Le temps passe, le corps change et certaines veulent absolument rester mince. Comment ne pas se focaliser sur les kilos en trop qui s’affiche? Impossible qu’ils restent là. La bédéaste décide de partager sa solution : faire un régime et du sport. Alors elle décide de se mettre à la course à pied car elle peut y aller quand elle veut. Il suffit d’un jogging, d’un tee-shirt et d’une paire de basket. Les débuts sont difficiles. Elle progresse doucement sur les distances. Et elle a vraiment besoin de souffler car ces deux adolescentes ne sont vraiment pas tendre avec elle. La période l’exige et semble très longue pour les parents. Pour gérer cette forme de mépris et de rébellion, rien de tel qu’une petite course. Les rares moments où les enfants réclament de l’amour, elle les savoure comme des trésors.

La créatrice a bien souvent été cataloguée dans la catégorie girly et être publié dans « Elle », à tendance à confirmer cela. En effet, elle parle de son quotidien à la maison avec ces enfants. Surtout que cela débute avec une problématique sur son très léger surpoids. Le bourrelet de l’horreur qui n’a pas sa place sur son corps. Elle évoque ces ados et les montre clairement. En plus, au niveau graphique, elle met un coup de pied dans le classicisme gaufrier, cadre noir et dessins léchés. Elle peut faire une page entière sur le remplissage du frigo ou la glande des ados sur leur téléphone par exemple. Parler de sa vie personnelle n’a plus rien de choquant. Et en plus, les messieurs peuvent s’approprier l’ouvrage s’ils veulent. Aucune honte ne sera à avoir. Sinon, aucun doute que plus d’un parent et individu sur la quarantaine se reconnaîtra dans plus d’une situation. La lecture est relativement accessible à tous surtout ceux qui n’ont pas l’habitude lire des bd.

Une lecture légère et simple qui fait sourire et est l’image aussi d’un mode de vie de famille très courant.

L’avis de Les Chroniques Littéraires : « C’est une BD que je vous recommande, que vous soyez mère d’ados ou non, sportive ou non, adepte aguerrie de la course à pied ou éternelle débutante. Cela vous musclera les zygomatiques et pourquoi pas, les abdos »

2 réponses à « Restons calmes! – Soledad Bravi »

  1. Avatar de belette2911

    Mais c’est chouette, un pantalon de cheval ! :p

    1. Avatar de noctenbule

      Je n’ai jamais entendu cette expression un pantalon de cheval, c’est ta version remasterisé de la culotte ou c’est pour dire que c’est plus global?

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