
Blueberry est toujours droit dans ces bottes. Même à Fort Navajo, il garde ces principes quitte à se faire des ennemis dans son propre camp. Il faut faire ces choix dans la vie et s’y tenir.
4e de couverture
Après son combat héroïque dans les Collines Noires contre les Sioux…
Avant que la vengeance du général Tête Jaune ne l’envoie croupir dans la petite ville frontière de Palomito…
Blueberry a repris ses fonctions dans la garnison du légendaire « Fort Navajo… »

Mon avis
Quand on fait une réservation à la médiathèque, parfois on récupère autre chose que l’on croyait. En notant juste Blueberry, il fallait prendre compte qu’il existe trois séries autour de personnage mythique du western. Il n’est apparemment pas utile d’avoir débuté avec « Blueberry » pour lire la trilogie « Marshall Blueberry ». On va dire que cela tombe bien puisque l’on va se l’a lire avant de bifurquer vers les originaux. On retrouve notre gars qui veut faire régner la justice, qui ne supporte les voleurs, les tricheurs, les manipulateurs… Bien entendu, il n’est pas totalement insensible au charme d’une jeune femme. Il souffre d’un grave complexe du sauveur. Cela passe par les indiens, par les veuves et l’orphelins, ceux qui se font arnaquer… Dans sa grandeur, il n’attend jamais des remerciements. Le héros masculin dans toute sa splendeur et son narcissisme qui fait les belles heures du 9e art.
Le brave gars est à Fort Navajo et suspecte un de ces confrères d’armes d’être un trafiquant. Difficile de le piéger et de comprendre comment fonctionne son trafic. Grâce à l’attaque d’indiens du camp, la cachette est révélée tout comme les complices. Rassurez-vous ils s’en sortiront indemnes. La frontière entre les gentils du côté de l’armé et des méchants côté indiens est bien ici trouble. Les autochtones défendent leur terre contre l’occupant. Ce dernier veut éradiquer les opposants en volant les biens d’autrui en soulignant sa supériorité. Pour la communication, on dit que c’est pour les convertir mais dans la réalité c’est pour mieux les tuer et les manipuler. Une arme à feu contre des arcs et des flèches atteignent vite les limites même avec du marchandage. Le monde est rude et sans pitié.
Le scénario de Jean Giraud est toujours très riche et complexe. Nous n’avons pas le temps de respirer et on a hâte de savoir la suite. On a des attaques en tout genre avec des flèches, de la dynamite, des haches… avec son lot d’entourloupes, de gars peureux, blasés et malhonnêtes, de l’intervention de l’état… Par contre, au niveau graphique, ça pique un peu les yeux. William Vance est en tâtonnement. Car même si c’est très réaliste, on dirait qu’il y a des décalages dans le trait, c’est peu précis. A moins, qu’il y a eu un souci à l’impression qui donne se dessin non fini. En tout cas, ça alourdit la lecture, principalement au début. Il faut s’habituer à l’univers, au trait, au genre… Donc il ne faut pas trop tardé pour lire la suite avant que trop de romans graphiques soient passés par là.
Une première replongée dans le western qui contrairement à mes craintes s’est bien déroulés. Une retrouvaille avec Blueberry assez sympathique.

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