Bételgeuse n’a pas encore livré tout ces secrets. Les scientifiques continuent à mener des études pour mieux comprendre. En attendant, il faut s’adapter à l’environnement des plus hostiles.

4e de couverture
Bételgeuse, planète interdite ? Les colons ont de bonnes raisons de croire au pire.
Ecosystème détraqué, monstres surgis de nulle part, dictature impitoyable, sans oublier ce vaisseau abandonné, perdu dans l’espace, qui tourne autour de Bételgeuse, tel un tombeau étincelant…

Mon avis
Y a t’il vraiment un ordre pour se plonger dans les séries créent par Léo? Tous les univers semblent liés entre eux et avec des personnages particuliers. Le souci est que ces derniers ont tendance à se ressembler. Faut-il y voir une filiation génétique ou juste un style graphique? Léo nous propose quelques informations avant de débuter l’histoire.

Un préambule s’impose. « Comme on le sait, la Mantrisse est un étrange animal qui habite les océans d’Aldébaran. Tous les dix ans elle change de forme plusieurs fois et manifeste des signes d’intelligence supérieure.
Lors de sa première rencontre avec des humains, un phénomène surprenant eut lieu : l’animal offrit à chaque membre du groupe de personnes une espèce de gélule à avaler. Puis il disparut, sans laisser de trace. Dix ans après, inexplicablement, toutes ces personnes se retrouvèrent à un endroit précis, en pleine mer, lieu où la Mantrisse réapparut et offrit de nouveau ses gélules. Cet étrange et inexplicable événement allait se répéter tous les dix ans. Mais une étonnante constatation s’imposa au fil des ans : les membres du groupe ne vieillissement plus! Une conséquence de l’absorption régulière des mystérieuses gélules fournies par la Mantrisse? ».

Qu’importe, on se lance dans Bételgeuse et on verra où cela nous mènera.

Comme c’est le premier tome, il faut poser le cadre autour de cette étrange planète assez hostile. Par conséquent, nous irons découvrir l’organisation au sol avec la cohabitation entre différents groupe et celle dans le ciel dans un vaisseau qui a rencontré des problèmes. A chaque tome, nous aurons une avancée sur les deux plans qui peut-être finiront par se rejoindre.

Au sol, le climat est assez intense. L’aspect écologique est présent puisque l’on va parler de climat, des espèces locales et de la cohabitation homme/nature. Le sol de Bételgeuse n’est pas si généreux, le désert côtoie quelques zones d’eau et de verdure. Où vivent aussi une grande diversité d’animaux. D’ailleurs, la première page nous met à la rencontre de la baleine des sables. Une bête gigantesque qui se déplace dans le sable et qui détruit tout ce qu’il y a sur son passage. C’est là que l’on rencontre Maïlan, une petite sauvageonne qui entretient une relation étroite avec un Ium. Elle lui parle, il comprend et l’aide au besoin. Elle s’est enfuit après que l’armée soit venue l’enlever car elle a l’âge d’enfanter. Plus d’un se faisait une joie de la violer. Grâce à ces amis animaux, elle a trouvé un nouveau refuge dans une structure qui étudie les richesses locales. On se doute bien que cela cache aussi quelque chose. Les Iums ont un rôle à jouer. Quel est leur pouvoir?

En deuxième partie, nous voilà sur un vaisseau spatial de Benevides System. Les passagers devaient repeupler une planète mais il y a un souci technique. Seulement deux personnes sortent de la cryogénisation. Pourquoi? Impossible de le dire. Quand un nouveau vaisseau arrive pour essayer de comprendre le souci, d’autres problèmes émergent. Nous en saurons plus à l’avenir sur les causes de ce dommage. Pour les dessins, ils sont comme à son habitude, un peu plat et un peu invraisemblables. Et il continue à montrer des femmes seins nus. Cela n’apporte jamais rien néanmoins c’est sa touche créative.

On n’a pas trop le temps de s’ennuyer dans ce monde si particulier.