
Satoru a retrouvé la mémoire. Avec l’aide de ces amis, il décide de piéger le meurtrier afin que plus jamais il ne puisse sévir. Une mission qui s’annonce compliquée.
4e de couverture
Un jeune garçon ne doit la vie qu’à l’intervention imprévue d’une passante. Lorsqu’il reprend conscience, il apprend avec stupeur qu’il a passé 15 ans dans le coma !
Il retrouve ses amis Kenya, Hiromi et Kayo, devenus adultes, mais sa mémoire, elle, a disparu… Impossible de se rappeler l’identité de celui qui a tenté de mettre fin à ses jours ! C’est alors qu’en voyant Airi dans le jardin de l’hôpital, il est submergé par un flot de souvenirs. La jeune fille serait-elle la clé qui lui permettra d’élucider le mystère de son passé ?
Réparer les tragédies du passé. Réécrire le présent.

Mon avis
Ce tome se faisait attendre avec impatience. Il clôture toute une série où l’on suivait un tueur en série d’enfants. Satoru qui voyageait dans le temps a pu empêcher le meurtre de ces amis. Néanmoins, il n’a pas pensé à se protéger lui. Par conséquent, il a fini au fond de l’eau coincé dans une voiture. Une femme qui passait par là lui a sauvé la vie. Il fallu attendre 15 ans pour qu’il se réveille grâce à sa motivation, la présence de ces proches et la témérité de sa mère. Après de nombreux efforts pour réapprendre à maîtriser son corps, la mémoire lui revient totalement. Il sait que le maître d’école est le meurtrier. Maintenant, il faut agir et le mettre derrière les verrous.
Dorénavant, on assiste à un jeu entre un criminel et une victime. Chacun essaie de prévoir ce que l’autre va voir. Un jeu du chat et la souris assez malsain qui mène le lecteur dans un léger stress. Nous n’avions aucun doute sur la fin heureuse qui nous sera proposée. Les deux s’affrontent sur leur terrain et chacun pense être le meilleur. Pourtant, à la fin il n’en restera qu’un. Le méchant finira par tout avouer et être où il méritait d’aller. Tout semble s’être trop bien passé. C’est peut-être pour cette raison qu’il existe une suite qui se nomme RE. Kei Sanbe veut-il monter que le visage humain est plus sombre dans le monde réel. Les gentils protecteurs n’existent pas. On verra s’il vaut mieux se voiler la face avec l’espoir ou être réaliste et sombre avec la violence réelle.
Bien que l’on trouve rapidement l’identité du criminel, on se laisse porter par l’enquête. Une réussite sur toute la ligne.
L’avis Les Blablas de Tachan : « Erased fut un thriller solide du début à la fin. Si j’avais très tôt deviné l’identité du coupable, ça ne m’a pas empêchée d’apprécier quand même le titre, qui est construit classiquement mais avec une efficacité redouble. »

Laisser un commentaire