Il faut agir et vite pour protéger les espèces sur cette planète. Tout le monde n’est pas à armes égales. Aucun doute que chacun y mettra du sien.

4e de couverture
Lancé sur les traces des Cynos, ces hommes-chiens primitifs qui pourraient le mener à la sonde Icarus, Nao doit faire vite : la planète Doyle-1800 est condamnée à brève échéance par un cataclysme spatial, et la sonde représente le seul espoir de la sauver avec tous ses habitants… Mais les chasseurs de Diane De Boër sont eux aussi sur la piste des Cynos, dans l’unique but de les massacrer en toute impunité… Entre Nao, les Cynos et leur poursuivants, une traque impitoyable s’engage.

Mon avis
A nouveau nous suivons deux camps avec des objectifs très différents. D’un côté, la fondation Aquablue qui a pour devise « A chaque pas sa découverte et à chaque découverte un pas en avant ». Nao veut retrouver cette civilisation, jamais identifiée pour les aider à fuir. Et de l’autre côté, une entreprise vend une aventure extraordinaire à des milliardaires qui s’ennuient. Tuer des animaux rares est un vrai plaisir pour eux. Difficile pour les autochtones de comprendre ces spécificités. Deux rythmes, deux dynamiques, deux objectifs distincts.

Thierry Cailleteau ajoute une dimension scientifique à son récit comme la perspective d’astrophysicien, technologie cynégétique, chemin de vovoïde… Facile à repérer puisqu’ils sont écrits en gras.

On ne manque pas d’actions. Cybot est maladroit. Il accélère trop le quad et le voilà projeter dans l’eau. Nao saute pour le sauver. Encore une fois, on voit quel homme brave il est. Heureusement qu’on trouvait un jet ski à l’arrière. Le héros réagit au quart de seconde pour tout faire. Pour prouver sa virilité, on a le droit à le voir torse nu, cheveux blonds volants au vent.

Quand il suit un individu à la trace, il trouve le groupe. Qu’elle n’est pas peut quand il voit le criminel humain en face de lui. Il tire sur tout ce qui bouge. Nao ne peut que s’apostropher : « Immonde pourriture!… Et vous vous prenez par un homme après ce massacre? » (p. 26). « Vous ne comprenez donc pas qu’il s’agit d’être intelligent comme vous et moi! Quoique « comme vous », soit discutable ». Ainsi il baisse sa garde et prend une cartouche. Vrakthapel lui rappelle de rester en vie car Mi-nuée va bientôt accoucher. Le pseudo Tarzan/Rahan est heureux de l’information. Il doit rentrer chez lui. Auparavant, il faut mettre un terme à leur projet de mort, sauver ce peuple inconnu et fuir. La vengeance a sonné comme les chasseurs de Diane de Boër.

La sonde du professeur Rivage est bien là. Pourquoi a t’elle l’air si ancienne? Un saut hyperspatial incontrôlé pardi. Le culte de l’objet par les locaux s’explique grâce à des peintures primitives sur des os. Et pour plus de rationalité, on récupère les données numériques. Grâce à ça, des systèmes planétaires sont sauvés. Quelle chance. La planète Doyle-1800 n’est plus condamné. Ainsi tout peut revenir à la normal. Elle est la « planète patrimoine » comme les bâtiments en France. Fin de cet arc scénaristique.

On sent que l’influence 48CC qui cadre le rythme de le nombre d’informations. Ainsi ce n’est pas totalement harmonieux. Certains clichés sont trop appuyer.

Un tome qui se dévore très (trop?) vite. Nao trop parfait va voir dorénavant le monde autrement, un bref moment du moins.

Laisser un commentaire

Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.