La malédiction du parapluie – Tome 1 – Lewis Trondheim

Chaque jour à son lot de surprises. Lewis Trondheim le sait très bien. C’est pour ça qu’il apprécie les partager dans son art de prédilection.

4e de couverture
Lewis Trondheim tient un blog depuis quelque temps. Il nous livre ses impressions, son ressenti sur la vie et le monde qui l’entourent.
Vous pouvez avoir accès aux toutes dernières pages (régulièrement actualisées) à l’adresse suivante: http://www.lewistrondheim.com/blog/
Mais comme il n’y a pas d’archives sur le site, au bout d’un moment il faut bien compiler les dessins, afin qu’il en reste une trace.
C’est ce que ce livre propose, la vie de Lewis Trondheim au quotidien, son fils, ses talents de jardinier, ses rapports à la technologie, et une lourde malédiction qui plane au dessus de lui: la Malédiction du parapluie.
Un signe ou une occasion de rire de soi, encore ?

Mon avis
On le sait que Lewis Trondheim est un boulimique de travail. Il a besoin de dessiner, créer, écrire chaque jour. Tout peut être une source d’inspiration. La preuve (encore) avec cette bande dessinée. Chaque page est une occasion de raconter des faits divers liés à sa vie. Ainsi on apprend à mieux le connaître.

Il a peur d’oublier les clés surtout quand sa femme est absente de la maison. Il prend deux chatons pour être moins triste si un venait à mourir. La peine est moins importante ou le devrait. Le principe n’est-il pas le même avec les enfants? Bien entendu, il nous gratifie de son humour, de son cynisme, de son sarcasme… Ce n’est jamais violent et discriminant. Tout à chacun se reconnaîtra sous peine de plus d’un récit. D’autant plus que l’on n’est pas obligé de tout lire d’un coup. Cela se butine doucement. Les toilettes est un lieu le plus propices en terme de rythme.

On découvre le pourquoi du titre. Le dessinateur est un brin superstitieux. S’il lui arrive des choses négatives par conséquent, il y en aura des négatives. Il arrive à chacun d’avoir des petites croyances sous pour autant avoir des tocs.

Comme nous sommes dans l’univers réel du bédéaste, on rencontre sa femme avec qui il collabore, ses enfants, ses amis de longues dates comme Joann Sfar et d’autres de l’Association. Le quotidien est aussi du vrai avec la présence à des salons par exemple avec une remise de prix à Angoulême. Il souligne cet instant non pour montrer qu’il est génial et le meilleur. Mais plutôt pour souligner les aléas d’accès avec les soucis de transport. Pour lui, une récompense est un fait sans grande importance. Cela fait plaisir et c’est toujours une opportunité de faire la fête avec les potes. Il reste humble, simple et honnête. On passe un bon moment qui nous incite à se plonger dans les séries de Lewis Trondheim.

Un bédéaste qui nous fait aimer la bd dans toute sa diversité et sa richesse.

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