Last Hero Inuyashiki – Tome 7 – Hiroya Oku

Hiro tient ces promesses au grand damne des japonais. Tuer 100 personnes n’est pas très compliqué. Et malheureusement, en tuer ne semble guère plus complexe.

4e de couverture
Après l’assaut des Forces spéciales dans l’appartement de Shion, Hiro, ivre de colère, laisse à nouveau cours à ses pulsions mortelles… Mais exterminer un commissariat ne lui suffit pas : décidé à se venger du pays tout entier, il fera chaque jour un nombre croissant de victimes jusqu’au massacre complet de la population !
Seul M. Inuyashiki a encore le pouvoir d’arrêter l’adolescent. Hélas, même si l’entraînement de Chokko commence à porter ses fruits, rien ne prouve qu’il sera suffisant face à la folie destructrice de Hiro…

Mon avis
Comme prévu, Hiro fait monter de niveau l’horreur. Assassiner 100 personnes quand il peut toucher ces cibles à travers des outils numériques, c’est facile. Les gens qui parlent au téléphone ou qui regardent les écrans publicitaires géants ne manquent pas. C’est pour ça qu’il ne tardera guère à arriver à son quota. Pour les lecteurs qui n’aiment pas voir des cadavres et des éclaboussures, passez votre chemin. Ici les pages avec ça sont légions. Heureusement que l’ouvrage est en noir et blanc. L’image laisse plus de place au texte. Pas besoin de commentaire pour comprendre. Pour l’objectif suivant avec 1 000 personnes, il prend une nouvelle tactique en faisant tomber des avions du ciel dans la ville. Il pleut des avions. On pourrait dire qu’Hiroya Oku reste dans l’image assez standard avec des tueries de masse soit dans une avenue très passante comme celle vue régulièrement pour montrer Tokyo ou des attaques d’avion. Shion fait son apparition en lui demandant d’arrêter le massacre. Il est passé de nouveau en mode je me sens vivant en assassinant. Et Inuyashiki pointe enfin le bout de son nez. Il arrive à poser des avions. A cause de ça, la rencontre entre les deux cyborg se réalise enfin. Bien entendu, schéma classique avec d’un côté le gentil et l’autre le méchant. Est-il possible de voir les choses autrement dans cette situation? Et qu’en est-il de l’astéroïde? Il a totalement disparu? Le papi pourra t’il aussi sauver sa fille piéger dans une tour? On garde l’impression que le mangaka fait traîner les choses encore et encore. Cette sensation gâche un peu la lecture. On verra ce que nous réserve les trois derniers tomes.

Une lecture en demi-teinte car les choses s’étirent un peu trop. Va t’on enfin avoir le droit à un combat du bien contre le mal?

L’avis Les Blablas de Tachan : « Même si l’histoire reste entraînante, c’est dommage de ne pas avoir un scénario qui tient la route de bout en bout. »

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