22h05 rue des Dames

Ami est devenu le président du monde. La police surveille la population et toute tentative de rébellion. Est-il possible de changer les choses?

4e de couverture
Alors qu’Ami, devenu président du monde, revient sur son passé, Otcho survit dans le Tokyo de l’an 3 Après Ami. Ayant parcouru le Japon pendant deux ans, il cherche à rejoindre ses anciens alliés et découvre la vie qui s’est organisée de l’autre côté du mur qui partage Tokyo. Par Naoki Urasawa.

Mon avis
Impossible de ne pas se sentir désorienté dans cette lecture. Nous voilà projeter dans le temps, dans l’après sauvetage du pape et de la diffusion du poison. Ami est devenu président du monde et il a imposé un fonctionnement assez particulier des pays. Quelques mouvements humains tentent une rébellion tout en sachant que les messages ne sont pas très clairs. Bien entendu, cela n’aboutit à rien. Naoki Urasawa profite de l’occasion pour parler d’Ami et de son enfance. Enfin, on en connaît plus sur la personnalité du gars. Une seule certitude qui se confirme, il a de graves problèmes cognitifs. Néanmoins, cela n’empêche de réussir professionnellement et de devenir le maître suprême.

On ne s’étonne plus trop de ces pirouettes dans le récit. C’est la marque du mangaka. Donc, il ne faut pas trop espacer les lectures afin de remettre les wagons en place. C’est une manière de raconter de tenir en haleine son lectorat. Surtout qu’il reste assez fidèle à toute la production de l’artiste. D’autant plus qu’au 16è tome, il introduit de nouveaux personnages qui devront jouer un rôle plus tard. La jeune fille se pose beaucoup de questions et tente de trouver dans la logique là où il ne semble pas en avoir. Comment ne pas envie de poursuivre avec ces nouveaux jalons? Nous sommes à 6 tomes des révélations où tout prendra enfin sens.

Le monde ne peut pas bien tourné quand un rêve d’enfant devient réalité.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Naoki Urasawa est donc fascinant en tant que conteur et inventeur d’univers. Il condense ici tout ce qu’il a mis en place sur sa passion pour l’enfance, mais également sur sa plongée dans les psychologies complexes des personnages pour mettre en scène une histoire humaine et politique sombre et torturée mais pleine d’espoir. »