Quand on se fait virer de sa ville, il faut trouver un nouveau pied à terre. Les cousins Bone partent pour une aventure qui va changer leur vie. En ont-ils vraiment conscience?

4e de couverture
Laissez-vous surprendre par la malice de Bone et partez à la découverte d’une fabuleuse saga ! Chassés de Bonneville, les trois cousins Bone pénètrent dans une forêt qui ne figure sur aucune carte. Ils y découvrent un monde peuplé d’incroyables créatures, alors qu’une guerre ancestrale est sur le point de reprendre. Durant leur exil, ils font la rencontre d’un dragon fumeur de cigarettes, de rats-garous mangeurs de quiches, de la jolie Thorn mais aussi de sa grand-mère, capable de battre un troupeau de vaches à la course…
De surprises en surprises, leur périple se transforme en une fantastique épopée.

Mon avis
La série « Bone » est un incontournable dans les comics. Sortie en 1991 aux Etats-Unis, récompensé par un fauve d’or en 1996, elle reste une lecture intemporelle. L’ouvrage nous captive assez rapidement. Les trois cousins Bone ont chacun un caractère bien particulier. Malgré leur apparence de petit bonhomme blanc assez similaire, un élément extérieur va les distinguer comme un tee-shirt avec une étoile, Phoney Bone ou un cigare, Smiley Bone. Suite à un passage d’un nuage de criquets, les voilà séparer et chacun doit se débrouiller. On se focalise rapidement sur Fone Bone, le plus sympathique et bienveillant de la famille. Grâce à lui, on rencontre un étrange animal vert de la taille d’une mouche qui bondit. Puis c’est au tour des rats-garous à l’aspect inquiétant mais pas très malin. Et enfin, l’adorable et l’attachant dragon rouge qui apparaît discrètement ici et là. C’est toujours un moment assez comique quand il pointe le bout de son museau.

A cela on rajoute, deux personnages importants avec deux femmes fortes et téméraires. La jeune et sublime Thorn, dont est tombé amoureux Fone et Mamie Ben, une force de la nature, courageuse et fonceuse. Grâce à elle, le destin des petits gars blancs prend un nouveau chemin. Le dessin tout en rondeur de Jeff Smith, donne à l’histoire de la douceur et du dynamisme. Le scénario est vraiment très punchy. On déplore quelques blagues misogynes tout de même. On ne s’ennuie pas une seule seconde. Un premier tome qui pose le cadre ce qui contribue bien évidemment à l’envie d’aller plus loin. Une lecture très agréable qui peut être proposé à partir de 11/12 ans et après plus de limite d’âge.

Un comics qui se lit aussi bien adolescent qu’adulte. Et qui a toute sa place dans notre bibliothèque.

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