Berserk – Tome 7 – Kentaro Miura

Guts n’est vraiment pas un gars ordinaire. Quand il est question de se battre avec passion et fougue, il est au rendez-vous. Jusqu’à quand cela lui suffira?

4e de couverture
A une époque médiévale, un conflit s’étale sur plus de cent ans. Partie intégrante de l’armée régulière du royaume de Midland, la troupe du faucon et son leader Griffith accumulent les succès dans la campagne pour conquérir la paix. Dans la bataille finale face aux Tudor, cette même troupe brille par ses exploits. Mais Guts et Casca mal en point, se retrouvent précipités au fond d’un précipice. Soignée par Guts de la fièvre qui la frappe, Casca raconte peu à peu son passé : comment elle rejoignit la troupe du faucon, comment elle fut sauvée par Griffith et quels sont ses sentiments pour lui…

Mon avis
Kentaro Miura ne ménage pas son lectorat. A chaque tome, on trouve des récits construits, précis et assez tenant. Pas besoin de faire traîner forcément en longueur pour faire de la quantité. Il a de quoi écrire pour remplir ces 41 tomes. Nous découvrons un peu plus sur Casca, la seule femme de la compagnie. La demoiselle est sous le charme de Griffith. Elle est tombée amoureuse de lui et voudrait une déclaration. Mais on sait bien que le boss, une seule chose le préoccupe : sa propre réussite. On découvre la volonté de la demoiselle de contribuer au rêve de son idole, qu’importe si elle doit mourir. Elle sait manier l’épée et elle sait se faire respecter par ses soldats. Mettre une déculotter à plus fort et monstrueux qu’elle, pas de souci. D’ailleurs, le tome se termine sur un duel.

Le récit évoque la participation de la troupe du faucon à la bataille finale face au Tudor, avec la prise de Dordray, une forteresse dite imprenable. On peut admirer la stratégie de Griffith qui pense que la gagne ne dépend pas du nombre. Une attaque frontale n’est qu’une façon de faire diversion. Ainsi on peut revoir Guts à l’action. Le jeune gars possède un sacré coup d’épée. Où il passe les cadavres s’accumulent. Il vaut bien une trentaine de gars motivé. Quand il faut affronter le boss, il fonce sans peur. Ame sensible s’abstenir. Les corps, têtes, organes tombent un peu partout et le sang gicle. L’humour est présent par l’absurdité de certaines scènes de combat. Par des personnages comme Adon, qui n’arrête pas de se vanter de son savoir faire. Et la présence d’un langage parfois très précieux. Quelle surprise de découvrir le mot billevesées. Est-ce une retranscription fidèle ou une liberté du traducteur? Au niveau graphisme, nous restons sur quelque chose d’imprécis, grossier et avec de sérieux soucis de proportion. La qualité du scénario prend le dessus sur la qualité du dessin. On est prêt pour le reste de l’aventure.

Un tome saisissant qui nous captive de la première à la dernière page. Les plus forts et le plus stratège ne peuvent que réussir.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Berserk continue son avance inexorable, tout comme le plan du chef de la troupe du Faucon. C’est brutal et sanglant, et pourtant on voit de plus en plus percer l’humanité de Guts en opposition. Dans ce tome, je regrette juste que la tentative de mettre en avant un personnage féminin ne soit pas menée à son terme. « 

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