
Il faut avoir des réponses sur les sentiments de Key. Les trois copines et Mami partent à sa rencontre pour être fixer. Parler ouvertement se ce que l’on ressent n’est facile pour personne et pourtant cela peut tout changer.
4e de couverture
2014, Tokyo. Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire à la carrière professionnelle épanouie. Son petit plaisir consiste à passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires. Un soir, alors qu’elles sont encore en train de se soûler et de s’auto-rassurer bruyamment avec des « y a qu’à, faut qu’on » dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux allures de mannequin. Agacé de les entendre brailler, il les ridiculise méchamment en les traitant de vieilles filles avant de quitter les lieux. Alors qu’elle pensait avoir encore tout son temps, Rinko réalise qu’il va falloir se réveiller si elle ne veut pas finir sa vie toute seule…

Mon avis
Les choses se passent comme prévu. Rinko rencontre Key. Un peu de tranquillité à deux pour permettre aux mots d’être libre. Après quelques reproches, il faut agir. Voilà qu’il embrasse la demoiselle plus très fraîche et vont faire l’amour. On pourrait croire qu’enfin tout est réglé. Mais au final, il y a eu peu d’échanges. Et puis l’approche d’Akiko Higashimura est assez tirée par les cheveux. Le gars est tombé amoureux lorsqu’il était enfant de son médecin. Elle était jeune et très jolie. Normal qu’il soit sous le charme. Que savent les enfants du sentiment amoureux? Rien. A 18 ans, elle lui apprend qu’elle va mourir bientôt et qu’elle n’a pas concrétisé son rêve de se marier. Par conséquent, il l’épouse. N’est-ce pas un peu trop poussé loin le cliché trop facile? On se croirait dans un scénario de télénovela bas de gamme. La cerise sur le gâteau est que Rinko ressemble à sa femme et à le même âge quand elle est morte. Tellement de hasards trop facile qui rendent la vraisemblance totale improbable. Donc on se réjouit qu’il ne reste plus qu’un tome devant se conclure par un happy end. De surcroit dans ce tome, l’histoire est plus courte pour laisser de la place aux échanges avec d ya qu’à faire ci, faut qu’on fasse ça. Cela n’a pas vraiment de lien avec nos héros de papiers. Est-ce une façon de publier un album de plus pour gagner un petit peu plus d’argent de la part de l’éditeur? On se pose la question.
Un tome qui déçoit tellement tout est prévisible et grossier. Dommage.
L’avis Les Blablas de Tachan : « J’aime toujours énormément le ton, l’ambiance et les personnages surtout de Tokyo Tarareba Girls. Cependant, je commence à sentir que l’autrice arrive au bout de son propos et la façon dont elle fait tout pour rallonger et repousser la fin ici m’ont agacée. »

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