La fine équipe est arrivée au bout du monde. Les voilà dans un drôle d’endroit où il y a des enchères secrètes. Pourront-ils acheter ce qu’ils veulent?

4e de couverture
Toujours en quête du moindre indice pouvant les mettre sur les traces des derniers humains, le golem et Somali mettent le cap sur la région du bout du monde où Paraiso aurait vécu.
Lors d’un séjour en ville, Somali entend parler de la légendaire fleur de la pleine lune, censée exaucer tous les vœux. La petite humaine décide alors d’aller la chercher pour que son souhait le plus cher puisse se réaliser : continuer à vivre auprès du golem, son père d’adoption, même après la fin du voyage.

Mon avis
Il était naïf de croire que la série en six tomes constituait une histoire entière. Le mangaka est tombé malade et donc tout s’arrête. On s’attendait à un happy end qui pouvait être aussi bien la découverte d’une communauté d’humains ou une renaissance du golem. Mais le récit commence de façon bien complexe pour une fin. On retrouve les magiciennes dans une vente aux enchères où il y a un livre précieux qu’il faut acheter. Et on découvrir un gang sans pitié avec les Tokowaka. C’est eux qui vendent le bouquin et aussi un enfant mi-bête et mi-humain. Somali veut à tout prix sauver la petite fille. Elle lui fait tellement penser à elle. Il va falloir trouver une solution pour l’aider et partir avec elle sans avoir des problèmes. On découvre une autre humaine qui en plus dirige les brigands les plus terribles. Un lien se créé avec elle et Somali. Sont-elles issue de la même famille? Est-ce l’occasion pour Somali d’avoir une autre vie? On n’en saura absolument rien. Ce tome pose plus de questions qu’il n’apporte des réponses. On se sent assez frustré de rester devant un mur. Surtout que l’héroïne prend plus de confiance en elle et reste lucide sur sa situation avec le golem. Elle commence à changer. Dorénavant, on gardera un souvenir d’une série avec un gros potentiel, un très jolie graphisme qui s’arrête bien trop tôt.

Un tome qui permet au lecteur de connaître la frustration d’une série qui n’aura jamais de fin. On ne découvrira pas ce que va devenir Somali et son père, le golem.

L’avis Les Blablas de Tachan : « On s’intéresse enfin au passé et origines des héros, qui étaient la grande énigme de la saga, et je sens que ça ne peut faire que du bien à la série, pour lui conférer une autre aura, plus étoffée et sérieuse, et bien mettre en évidence la filiation avec Miyazaki. »

2 réponses à « Somali et l’esprit de la forêt – Tome 6 – Yako Gureishi »

  1. Avatar de belette2911

    Ah mince, une série qui s’arrête avant…

    1. Avatar de noctenbule

      C’est extrêmement frustrant. L’éditeur aurait pu le marquer quelque part. Car il vend toujours la série non terminée.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.