Sakamoto days – Tome 5 – Les condamnés à mort – Yuto Suzuki

Quand sa tête est mise à prix, c’est difficile d’avoir un quotidien paisible. Sakamoto va chercher le responsable pour retrouver de la tranquillité. Mais pour y arriver, il faut affronter quelques tempêtes.

4e de couverture
La rencontre entre les condamnés à mort, l’Ordre et la supérette Sakamoto se transforme vite en bain de sang ! En plein cœur de la bataille, Sakamoto réalise tout à coup que quelque chose cloche avec son corps. Slur, l’instigateur de ce chaos, s’apprête à révéler son véritable but… Un tremblement de terre va bientôt secouer le monde des assassins !

Mon avis
Nous avions terminé le tome précédent sur un challenge autour de jeux de cartes. Celui qui gagnait le plus d’argent repartait avec Shao-Tan. Wutung est contraint de rejoindre l’équipe dans la petite boutique du quartier. L’information qu’il a en sa possession sur le commanditaire n’apporte pas grand chose. Mais ce n’est pas grave puisque d’impitoyables tueurs arrivent. Et la ligue de respects des règles des tueurs à gage veillent aussi. Ainsi ils pourront se partager les gars assoiffés de sang. Les combats étaient déjà d’un haut niveau auparavant, dorénavant, ils passent au niveau d’au-dessus. Shao-Tan et Shin se surpassent.

Yuto Suzuki nous en met plein la vue. Surtout avec Shin qui arrive à voir les actions de l’adversaire avant qu’il les fasse. Un magasin va être presque être totalement détruit. Par chance, une équipe de nettoyage remet tout en place. Quel professionnalisme. Osaragi et eux aussi sont de la partie. Enfin, on voit à l’oeuvre l’intrigante Shishiba. Derrière sa beauté se cache d’une créature d’une cruauté sans pareil. C’est plaisant de la voir en oeuvre puisqu’elle n’y va pas par quatre chemins. Nous pourrons voir la fin du combat dans la suite. Pour une fois, notre héros est en retrait. Une lecture très dynamique où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. On voit des combats comme on les aime et en plus les méchants se font royalement botter le cul. Et quand il est question de les tuer, ce n’est pas nos gentils personnages qui s’en occupent. Glénat fait des petits tomes de 192 pages ce qui se lit bien trop vite. Dommage.

Une lecture active et dynamique où l’on en prend les yeux. Les criminels ont intérêt à bien se tenir.

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