
Etre amies, c’est souvent pour la vie. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de hauts et des bas dans la relation. Par chance, elles arrivent toujours à trouver un terrain d’entente.
4e de couverture
Y a qu’à faire ci, faut qu’on fasse ça… Les « y a qu’à, faut qu’on » ne s’arrêtent jamais. Du moins, c’est ce que nos héroïnes croyaient. Mais, alors que le passé de Key se révèle peu à peu, l’amitié des trois jeunes femmes est soudain soumise à rude épreuve ! Animée par toutes sortes de désirs, l’armée des y-a-qu’à-faut- qu’on s’agite dans tous les sens. Mais comment avancer, quand on ne sait pas dans quelle direction il faut aller ?

Mon avis
La pression est non-stop pour les trentenaires. Le temps passe et il faut qu’elle trouve un homme pour se marier. Un beau de préférence avec de l’argent quand même. Pas ces moches salarymans que l’on trouve facilement dans les bars à célibataires. Elles valent mieux que ça tout de même. Le quand dira t’on reste très importants. L’amour et le bien-être ne comptent pas du tout dans le couple à former. Seulement, il y en a une qui est l’amante de son ex-copain, une qui est l’amante d’un homme marié et l’autre qui se fait sans cesse reprendre par un petit jeunôt qui adore faire de l’âgisme. Rien ne s’annonce prometteur dans cette situation. Forcément, à un moment cela clash entre les nanas qui savent qu’elles sont toutes dans des situations précaires aussi bien financière qu’affectivement. Rien de tel qu’une bonne soirée très arrosée et finir complètement bourré pour remettre les pendules à l’heure. Akiko Higashimura s’intéresse un peu plus à la relation amicale solide et fragile à la fois. Surtout que leur obsession pour se marier les maintien en alerte non stop et dans la déprime.
Le mannequin, Key, continu avec son mansplaining par rapport à ces vieilles pochtronnes. Cela a tendance à devenir un peu énervant. En effet, dans la réalité, ce genre d’hommes ne manquent pas. Reiko devrait normalement finir avec lui. Toutefois, il reste encore quatre tomes pour clôturer la série. Donc la mangaka va nous servir encore un lot assez impressionnant de rebondissement amoureux et d’échecs. L’humour est bien présent et heureusement car le constat sur les vies des héroïnes n’est guère glorieuse. En plus, cela permet au lecteur de plonger un plus dans la culture nippone. On découvre les bars pour célibataires où les hommes paient un forfait pour consommer à boire de façon illimitée pendant 30 minutes. Les femmes ne paient pas leur consommation. Par exemple, la nourriture est payante. C’est une autre forme de speed dating ou des soirées en boîte de nuit. Forcément, les trois célibataires rencontrent des salarymans qui les trouvent trop vieilles pour eux. Il n’est pas plaisant à entendre ça, surtout quand les individus en question ne sont guère séduisants. Ou autre moment avec la rencontre avec une voyante qui leur décrit exactement leur situation. Tellement improbable et tellement drôle d’autant plus devant le visage des filles. Ou encore quand l’amant offre un outil autocollant pour ramasser ces cheveux dans son appartement pour éviter que sa copine officielle en trouve. Aucune délicatesse. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Espérons tout de même une nouvelle dynamique pour la suite car on commence un peu à tourner en rond.
Une lecture à destination des femmes adultes qui cherchent l’amour. La solitude ne sera pas de mise avec trois copines qui aiment se retrouver autour d’un bon plat et de l’alcool.
L’avis Les Blablas de Tachan : « Tokyo Tarareba Girls reste pour moi une excellente lecture, parfaite dans mes attentes de lectrice justement trentenaire. Je m’amuse beaucoup avec ce drôle de trio mais je suis également agréablement surprise par les réflexions faites sur ce que c’est de d’être trentenaire de nos jours, de chercher à s’accomplir au travail et de trouver l’amour. «

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