Le voyage se poursuit pour Somali et le golem pour trouver une communauté humaine. Mais il faut toujours rester vigilant. On ne sait jamais ce que veulent les autres.

4e de couverture
Toujours en quête du moindre indice pouvant les mettre sur les traces des derniers humains, le golem et Somali mettent le cap sur la région du bout du monde où Paraiso aurait vécu.
Lors d’un séjour en ville, Somali entend parler de la légendaire fleur de la pleine lune, censée exaucer tous les vœux. La petite humaine décide alors d’aller la chercher pour que son souhait le plus cher puisse se réaliser : continuer à vivre auprès du golem, son père d’adoption, même après la fin du voyage.
Ce cri du cœur sera-t-il entendu par le destin ?

Mon avis
Yako Gureishi avait terminé le précédent tome avec une note d’inquiétude. Qui était ce loup assez louche qui suivait les enfants? En veut-il à l’adorable Somali? Absolument pas, c’est un surveillant du monde des créatures souterraines qui porte le nom de maître Muslika. Il sait que Kikila a tendance à ne jamais écouter les ordres qu’on lui donne. Le mangaka se régale à nous montrer un monde onirique incroyable et magique. A chaque peut émerger des choses improbables. On dirait que l’univers de Ghibli est passé par là comme source de l’imaginaire. C’est très riche en détail et on savoure ce périple en milieu inconnu. Surtout que le but de ce voyage est de trouver une fleur pour faire un souhait. La petite fille voudrait que son père de coeur, le golem, reste toute sa vie à ces côtés. Elle ne veut pas qu’il la laisse une fois qu’ils seront dans une communauté humaine. On verra par la suite si cela est possible car les jours pour le golem sont comptés.

Une fois que le duo a assez d’argent, ils reprennent la route et il faut traverser le désert. Une nouvelle fois le mangaka nous propose des surprises graphiques oniriques assez merveilleuses. Le désert n’est pas celui que l’on peut imaginer avec juste du sable à perte de vue. Nous y découvrons des phoques, des plantes et d’autres sources d’émerveillement. Il faut tout de même un peu de rebondissement improbable tout de même. Cela se fait sur la rencontre d’Ouzoï et Hytra, un homme étrange accompagné d’une jeune fille. Eux aussi traverse le monde en quête d’une solution. Hytra est malade et peut-être que boire du sang humain lui sauvera la vie. Faut-il tuer Somali? La mort d’un être chère ne doit pas être la bonne solution. Le grand coeur de la fillette permet de nouer une nouvelle alliance amicale. Comment ne pas tomber sous le charme de tant de bonté et de bienveillance? Là encore, une part d’obscurité s’affiche avec un suspens assez dense. Le tome se termine dans une conversation en cours sur la phrase : « J’ai dévoré sa mère! ». Pourquoi? Dans quel contexte? Notre curiosité est titillée pour aller plus loin.

Une histoire très bien menée d’un bout à l’autre et qui nous incite à poursuivre. Les liens du coeur pousse les gens à montrer le meilleur d’eux.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Un titre qui ne paie pas de mine mais qu’il faut lire ! »

L’avis Les voyages de Ly : « Un voyage tout aussi beau que dangereux, mais où chaque fois on peut faire des rencontres et voir de nouveaux paysages »

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