Un kaiju rode toujours dans les eaux japonaises. Qui est cette bête et que veut-elle? Avant d’avoir des réponses, Asa tente de l’a tuer à bord de son avion.

4e de couverture
La « chose » a refait surface et menace le bon déroulement des jeux olympiques… Asa et Monsieur Kasuga doivent à tout prix réussir à la chasser loin des côtes japonaises pour que son existence reste un mystère ! Mais, tandis qu’ils la combattent, une personne qui souhaitait voir la mer pourrait découvrir toute la vérité…

Mon avis
Notre impatience a été récompensée avec ce nouveau tome des aventure d’Asadora. La jeune fille est d’un courage impressionnant. Personne ne viendrait remettre en cause sa bravoure même pas les hauts gradés. Affronter la « chose » ne l’effraie guère même si elle risque sa vie. Et quand une mère vient lui faire la moral, elle n’hésite pas à lui répondre. Entre l’école, les cours d’aviation, sa mise en service auprès du gouvernement et s’occuper de ses petits frères et petites soeurs, en fait quelqu’un d’admirable ainsi qu’attachant. Comment cela pourrait en être autrement? On retrouve aussi Shota qui tente aussi d’atteindre son objectif. Faut-il vraiment prendre de la drogue pour ça? Il a des difficultés à affronter les hautes attentes de sa famille. La pression est assez prégnante. Mais c’est une belle opportunité pour Naoki Urasawa pour nous proposer des très esthétiques scènes de combats aériens. Kaiju versus avion et aussi kaiju versus Shota qui se pense super héros. Le monstre doit rester secret à tout prix. Pourtant un navire américain a été gravement touché. Faut-il craindre une attaque avec une bombe atomique? Les japonais ont un rapport particulier à la bombe et cela se comprend très bien. Il n’est jamais inutile de rappeler le risque d’une catastrophe. Surtout que le kaiju est une force de la nature devant laquelle l’homme est impuissant et représente souvent le nucléaire. On est totalement captif de la première à la dernière page. Doit-on faire face à ce monstre? Partira t’il par lui-même? Que de suspens. Dorénavant, on va devoir attendre patiemment la publication chez Kana.

Une suite passionnante et palpitante qui se dévore d’une traite. Asa est attachante à souhait. Quelles surprises nous réserve t’elle pour l’avenir?

L’avis Les Blablas de Tachan : « Ce fut une lecture à la fois amusante, percutante et pleine de réflexion où le maître a encore montré quel grand conteur et metteur en scène il est. Je ne sais pas où ça va, mais je me régale avec ce récit d’une jeune génération d’après-guerre qui cherche à s’émanciper et vivre tel qu’ils le souhaitent ! »