Mother Sarah – Tome 4 – Sacrifices – Katsuhiro Otomo et Takumi Nagayasu

Sarah continue sa quête pour retrouver ces enfants. Mais partout où elle va, c’est la guerre et la désolation. Pour une fois en dix ans, une jolie lueur d’espoir risque de changer sa vie.

4e de couverture
Pour survivre au conflit nucléaire qui a ravagé la terre, les hommes se sont refugiés dans l’espace, dans de gigantesque stations. Après 7 ans ils reviennent et la retrouvent en guerre. Pour Sarah, séparée de ses enfants, le périple continue.

Mon avis
C’est toujours un plaisir de retrouver ce manga. On voit bien qu’il n’est pas récent puisque la prépublication date de 1990 au Japon pour arriver en 1996. Mais le temps n’a aucune influence sur la qualité exceptionnelle aussi bien graphique que scénaristique de la série. Sarah est un personnage attachant et pleine de détermination. Dix de quête pour retrouver ces enfants, il faut un courage hors pair pour y arriver surtout sur une planète en plein conflit. L’humain se montre sous tous ces aspects dont les plus horribles en faisant la guerre, tuant sans scrupule, violant des jeunes filles, épuisant les ressources de la planète… Peu de personne cherchent des solutions pour réaliser une société plus équitable et éthique. Le pouvoir et l’argent sont plus importants que tout. Cette maman refuse de baisser les bras et ce jusqu’à son dernier souffle. Surtout que là, elle retrouve sa fille, devenue bonne soeur. Malgré son jeune âge, elle est prête à donner sa vie surtout que soeur supérieure l’incite fortement. Qui est cette étrange nana? Le tome se conclut sur un cliffhanger des plus prenantes. D’autant plus que des bombes tombent un peu partout tuant des enfants et des innocents. Le dessin très précis et fin, donne plus de densité et d’émotion à l’histoire. On est saisi dès la première page jusqu’à la dernière. Le duo Katsuhiro Otomo et Takumi Nagayasu est d’une grande complicité et cela se sent dans la qualité de la réalisation qui ne s’essouffle jamais.

Un manga d’une force incroyable qui touchera tout les lecteurs.


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