Une maison neuve et une vielle maison en bois, on dirait un puzzle.
A chaque coins de rue, il y avait des choses… qui faisait peur aux enfants. Mais… ces réseaux enchevêtrés de lignes électriques. Cette accumulation chaotique a bizarrement quelque chose… de rassurant.
4ème de couverture
À la faveur des petits événements ordinaires de sa vie professionnelle et personnelle (la recherche d’un vélo disparu, une réunion de travail au sommet d’une tour de bureaux, etc.), un quadragénaire se laisse aller à des escapades impromptues au hasard de la géographie urbaine, sur les innombrables chemins de traverse qu’offre la grande ville – pour peu qu’on sache les voir et s’y abandonner… Une balade après l’autre, cette pulsion vagabonde prendra bientôt les allures d’un cheminement sentimental au fil des méandres de la mémoire, ponctuées d’images inopinément ressurgies de l’enfance et de la jeunesse du promeneur. Conçues par Masayuki Kusumi, déjà scénariste des histoires culinaires du Gourmet solitaire, ces déambulations nostalgiques, à la tonalité nonchalante et chaleureuse, ont initialement été publiées au Japon dans un magazine d’art de vivre, Tsuhan Seikatsu. Interprétées dans le registre intimiste dont Jirô Taniguchi a fait son signe distinctif depuis L’Homme qui marche, transfigurées par son humanisme pudique et serein, elles acquièrent une résonance universelle, dans laquelle se retrouveront les nombreux fidèles du maître japonais.
Jirô Taniguchi avait déjà travaillé avec Masayuki Kusimi dans Le Gourmet Solitaire, où la ballade dans la ville tient un rôle important. On y retrouve cette plume propre au dessinateur qui nous emmène là où on va se surprendre. Là ou la poésie côté l’espoir et le plaisir. Il fait l’éloge des bonheurs simples de la vie à la portée de tous. Une rupture avec son quotidien peu se faire simplement. Si pour une fois, on rentrait à pied ou on prenait une partie du chemin de retour à pied? Si un soir, en rentrant l’esprit brumeux, on prenait le temps de découvrir son quartier. Quand on repars dans la ville de notre enfance, on allait voir l’évolution des boutiques de notre enfance : boulangerie, librairie, salon de thé…. Voilà ce qu’il recommande à travers son personnage qui redécouvre sa ville, avec un brin de nostalgie.
Le choix du noir et blanc ne dérange pas. Il sublime les lieux où se mélange l’ancienne ville de la nouvelle. Les rencontres avec d’anciens amis, la ballade d’un chien, la redécouverte d’un livre d’enfance, la découverte d’un restaurant donne un aspect véridique. Il m’a tellement donné envie de me balader et de renforcer ma passion de me perdre dans les villes, les yeux innocents. Un vrai délice de lecture que je conseille à tous et ainsi voir ce qui l’entoure autrement.
Critique de la presse
Marianne : « Jirô Taniguchi est sans doute le seul à avoir mixé avant autant de talent le manga et la BD occidentale. Sa renommée planétaire s’appuie sur ce principe étrange d’un graphisme épuré au service du drame psychologique. »
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J’ai beaucoup aimé ce manga (je te conseille « quartier lointain » du même auteur si tu ne l’as pas déjà lu ^^) j’ai vu que tu partageais mes Lc chez Métaphore (le dernier jour d’un condamné et la mécanique du coeur) j’en suis ravie ^^ à bientôt !
J’ai lu il y a longtemps Quartier Lointoin. J’ai prévu de le relire ce matin, joyeux hasard 🙂
Merci à toi
au plaisir de te lire très bientôt 🙂
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