Otomen – Tome 18 – Aya Kanno

Asuka à l’opportunité de se dévoiler comme il est au monde. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu. Pourra t’il être heureux dans sa vie d’homme?

4e de couverture
Pour le plus grand bonheur de sa mère, Asuka a décidé de rentrer dans le moule et de se comporter comme un « homme normal ». Dès lors, sa voie est toute tracée : il deviendra le PDG viril de Masamune International… et ne reverra plus jamais ses amis. Mais peut-on seulement trouver le bonheur quand on renie sa propre nature ? Aya Kanno nous livre dans ce final plein d’émotions un magnifique message de tolérance !

Mon avis
Aya Kanno a décidé de mettre tous les personnages importants dans cet ultime tome. Pour l’occasion, elle invente une histoire assez capillotractée. Au moment de faire le discours pour finir l’année, les amis d’Asuka se dévoilent au grand public l’un après l’autre. Tous les otomens montrent leur domaine d’expertise. Pourtant la mère d’Asuka a tout fait pour isoler sa progéniture de ces amis. Elle est même jusqu’aller inventer une grave maladie mortelle. Quand elle essaie d’éviter son fils aussi de dire son appétence pour des trucs de filles, elle tombe de scène. Asuka fait son nécessaire pour la sauver et il finit à l’hôpital. Il a gagné une amnésie temporaire et se croit un petit garçon au moment où ses parents ont divorcé. Pour la santé de leur fils, le couple revit ensemble. Ils s’émerveillent de la joie de vivre de cet enfant, si innocent. Heureusement que son amoureuse débarque et fait un gâteau exécrable pour qu’il revienne à la raison. Et ça fonctionne sans grande surprise. A partir de là, les choses changent et la mère devient une vraie maman gentille et aimante.

On ne peut pas s’arrêter en si bon chemin dans le monde du cucul. Par conséquent, on fait un bon dans le temps, où tout le monde est réuni pour le mariage du couple phare. Ainsi on peut voir que malgré les hauts et les bas, ils s’en sortent tous et sont heureux. Pour finir sur une note légère et drôle, on trouve un rebondissement presque inattendu et comique sur le rôle du duo marié. Et aussi, enfin le père s’Asuka a fait un changement de sexe pour se transformer en une jeune femme très séduisante. Tout y est avec presque une cohérence pas trop absurde. C’est très léger à l’image du reste d’ailleurs. On est ravie de fermer le manga car c’est enfin fini. Là on a le droit à passer à quelque chose de moins limite qui ne s’amuse pas de la discrimination.

Un tome avec une histoire facile et très légère. Mais qui clôture à merveille une aventure assez laborieuse et discriminante.

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