Otomen – Tome 16 – Aya Kanno

Asuka ne va pas connaître une vie tranquille et paisible. Sa mère vient de découvrir que c’est un otomen. Pour le mettre sur le bon chemin, elle est prête à tout.

4e de couverture
A l’occasion du dernier festival du lycée Ginyuri, Asuka et ses amis organisent une pièce de théâtre adaptée d’un conte japonais. Ryô tient le rôle de la princesse et Asuka, celui du prince. Tandis qu’en pleine représentation, il s’apprête à demander la princesse en mariage, Asuka se laisse emporter par ses sentiments, ignorant que dans la salle se cache un spectateur surprise : sa mère !

Mon avis
Aya Kanno nous fait enfin sortir de l’univers du lycée qui devenait vraiment insupportable. Elle doit avoir une certaine appétence pour les situations malsaines. La mère d’Asuka décide de le suivre et identifier ce qui le dévie du chemin qu’elle a choisi pour lui. Comme c’est un otomen, elle est très contrarié. Son mari l’a quitté pour faire de la pâtisserie. C’était contre-nature pour elle. Pourquoi veut-il faire un métier de femme? Pourtant, elle est directrice d’établissement, ce qui est plutôt masculin si on va sur son terrain de genrer à tout prix dans les clichés dans d’un autre temps. Elle identifie les amis de sa progéniture et va tout faire pour qu’ils ne se voient plus. Ainsi, il pourra devenir un homme un vrai, hautain, méprisant, violent… Un bon gros mascu de merde comme il y en a trop. C’est tellement navrant et décevant de faire une histoire en valorisant la discrimination, l’irrespect et la haine. Et surtout d’insister encore et encore que la pâtisserie ou les fleurs c’est pour les femmes et les sports de combat pour les hommes pour défendre les femmes. Les clichés d’une autre époque pour asseoir le patriarcat n’ont rien d’amusant surtout en voulant les montrer comme des vérités absolues et naturelles. Tout est lié à des constructions sociales et à des volontés de certains groupes de garder tous les avantages pour eux. On retrouve encore un tome très énervant que l’on a très envie de mettre au feu ou au recyclage en l’arrachant en petit morceau pour être certain que personne ne le lirait.

Un tome exaspérant de la première à la dernière page qui prône la discrimination comme quelque chose de drôle.

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