Otomen – Tome 17 – Aya Kanno

Il n’est pas toujours facile d’assumer sa différence dans un monde de conformisme. Les otomens essaient de trouver le juste équilibre qui leur permet de s’épanouir. Les jugements sont courants et risquent de les blesser à jamais.

4e de couverture
La mère d’Asuka a découvert que son fils est un otomen !! Furieuse, Kiyomi décide de faire tout ce qui est en son pouvoir pour remettre son fils sur le droit chemin. Sans état d’âme, elle s’en prend alors successivement à tous les amis d’Asuka. Sa cible ultime sera évidemment Ryô, celle-là même qui a eu l’impudence de faire goûter à son fils aux joies… de l’amour ?! Cette fois-ci, Asuka risque bien de se retrouver véritablement seul..

Mon avis
Aya Kanno a laissé de côté la vie au sein de l’école. Heureusement car ces moments étaient très énervants. A nouveau, elle consacre deux histoires à deux personnages principaux et un personnage secondaire qui les relie. La mère d’Asuka a découvert que son fils est un otomen et c’est inacceptable pour elle. Elle veut qu’il soit un vrai homme viril, violent, hautain, méprisant… Bref un vrai connard comme on en voit bien trop. Donc pour l’isoler de ces amis, elle va développer des stratégies malfaisante. Elle découvre l’autre identité de Jûta, l’auteur de « Love Tic ». Si il veut continuer à publier son manga, il devra ne plus parler à Asuka. Il se pliera à ces exigences pour l’intérêt de ces lectrices.

L’autre partie est très perfide. La mère a fait croire à son fils qu’elle avait un souci au coeur et que toute information contrariante risquait de la tuer. Elle simule un grave malaise devant Asuka pour le faire culpabiliser sur son orientation d’otomen. Par conséquent, il décide de devenir un vrai connard pour faire plaisir à sa maman. Quelle mère aimante est prête à manipuler et faire souffrir son fils pour une question d’égo. Son mari l’a quitté pour faire de la pâtisserie. En quoi est-ce catastrophique? La mangaka impose des choses assez malsaine et tendancieuse. Là elle sous-entend que l’époux en question est par conséquent gay s’il aime une activité de femme, d’où cette rumeur débile qu’il a changé de sexe. La question de genre est assez complexe pour essayer d’en faire quelque chose de drôle surtout quand on joue avec des clichés éculés. Heureusement que nous sommes à un tome de la fin pour avoir un happy end qui sera par conséquent assez bâclé et dans la facilité. Il est fort possible que nous arrivions à une conclusion de type : tout ça pour ça?

Un tome assez déroutant qui nous fait retomber dans les travers des premiers tomes. Rire de la discrimination à des limites que l’on atteint trop vite.

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