La loi des probabilités – Pascal Rabaté et François Ravard

Martin Henri vivait sa tranquillement avec son épouse. Voilà qu’un jour son médecin lui annonce qu’il va bientôt mourir. Par conséquent, il n’y a pas de raison de reporter son rêve à plus tard.

4e de couverture
Que faire quand on apprend que l’on a plus que 3 mois à vivre ?
Martin Henri veut aller voir les baleines au Canada. Un rêve sans cesse repoussé qu’il doit accomplir, mais le voyage ne va pas se passer du tout comme prévu.
Quiproquos improbables, timing impeccable, clins d’œil aux maîtres de la comédie visuelle, d’Hergé à Tati…
La probabilité que l’on passe un bon moment est très élevée !

Mon avis
Quelle situation cocasse entre Henri Martin et Martin Henri. Le médecin a deux patients avec des homonymies. L’erreur se comprend. Mais voilà qu’il annonce au mauvais patient qu’il lui reste 3 mois à vivre. Par conséquent, il part en ayant un objectif en tête : réaliser son rêve. Il a toujours voulu voir des baleines. Avec son épouse, ils partent au Canada. L’aventure ne se fait sans heurts. Sur le chemin, Martin Henri rencontre un grand maladroit qui lui fait râter les belles choses. Il a du rester trois semaines à l’hôpital car il ne pouvait plus marcher. Sur le bateau devant lui, l’homme imposant lui gâche la vue. Rien ne se passe comme prévu. Par chance, l’épouse échange avec le médecin qui l’a rassure. Tout va bien, la vie va continuer.

Quand on voit la couverture, on s’attend à une série de rebondissements plus incroyables et onirique les uns des autres. Au final, on est avec quelque chose d’assez gentillets et sympathique. Rien de très sexy et palpitant. On lit tranquillement, sans angoisse l’histoire d’un couple plein de tendresse et d’attachement. Une petite pointe d’humour nous prête à sourire simplement. Un brin d’humanisme parfois fait du bien à lire. Le dessin de François Ravard est arrondi, réaliste et très chaleureux. Le choix de la monochromie bleu apporte beaucoup de douceur et de délicatesse. La bd n’est pas mémorable. Néanmoins, elle offre une bulle de gentillesse et de tendresse. Parfois, c’est assez pour justifier un petit voyage dans le 9e art.

Une lecture légère et sympathique sur l’espoir, l’amour et la solidarité.

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