La tension à l’école est de plus en plus forte. Heureusement qu’en dehors, il y a des exutoires. Asuka y trouvera quelque chose de plus grand qu’un simple loisir.

4e de couverture
Déterminé à imposer les valeurs masculines aux garçons du lycée Ginyuri, Kasuga décide de faire appel à deux mystérieux professeurs : Mademoiselle Otawa Moematsu et Monsieur Kibino. Tandis qu’Otowa tente par tous les moyens de séduire Asuka, Kibino, lui, opte pour une méthode plus radicale en mettant au point une formule chimique qui permet de changer la personnalité des gens…

Mon avis
C’est toujours avec une certaine appréhension que l’on se plonge dans la série « Otomen ». Par chance, cette fois on est un peu éloigné de la mise en silo de ce que doit une fille et un garçon. Cela devenait un peu lourd cette gloire à la servante d’un côté et de l’autre, l’ode au mascu. Mais il ne faut pas non plus croire que nous allons tomber dans quelque chose de plus ordinaire qui prône la diversité et la tolérance.

On retourne à la pâtisserie avec ce chef si gentil. Il organise des cours réservés aux hommes. Quand la mère découvre ce qu’il fait, elle est furieuse. Elle refuse que son fils développe des compétences de femmes. Quelle honte! Une attitude aussi navrante que stupide. Cela amène à apprendre que le gars est finalement le père du héros. Au final, il n’est nullement question d’un homme ayant changé de sexe. La mère d’Asuka a quitté son mari car il aimait la pâtisserie et que c’est très féminin. Lamentable ou pas? Et après menteur à son fils pour le faire culpabiliser et l’inciter à devenir un gros macho, pervers, violent et débile. Où faut-il rire? Par chance, il en reste pas beaucoup de tome. Espérons que nous n’allons pas nous noyer dans le tonneau des Danaïdes.

Un tome encore décevant avec des histoires acadabrantesques et à la limité de la débilité.