
Spirou et Fantasio n’ont jamais le temps de s’ennuyer. Que cela chez leur ami le comte de Champignac ou au boulot, les ennuis arrivent toujours. L’amitié leur permet de toujours s’en sortir des pires situations.
4e de couverture
Zorglub est redevenu bébé!
Mon avis
André Franquin nous propose deux aventures de Spirou et Fantasio. Le lien entre les deux est leur présence au journal où l’on retrouve Gaston Lagaffe. Forcément, il commet des bêtises qui enrage Fantasio. Par chance, pour la première aventure, un voyage s’impose. Rien de tel pour se changer les idées face à l’amas d’ennui que va leur générer leur collègue. Il faut dire que c’est aussi une création de Franquin qui a connu un vrai succès. Les deux amis se rendent au château du comte de Champignac. Zorglub est devenu un bébé qui crie très fort, fait d’énorme caca et a très faim. Il faut s’en occuper et c’est un vrai problème. « Rappelez-vous… Zorglub, ce savant à qui une invention géniale, la Zorglonde, avait donné une puissance énorme et la furieuse envie de s’en servir… Et dont la carrière étrange prit fin brutalement en Palombie, le jour où il tomba victime d’une de ses propres armes. » (p. 10). Lors d’une balade, tout le contexte change et on assiste alors à des courses poursuites de grandes envergures. On retrouve le talent du bédéaste pour raconter des récits avec des rebondissements plus cocasses et absurdes les uns des autres. Spip et Marsupilami apportent beaucoup d’énergie et d’humour. Le marsu n’hésite pas à mettre un coup de queue sur la tête du gamin qui n’arrête pas d’hurler. Spip possède des phrases coup de poing qui souligne l’incongruité des situations. Les jeux de mots ne manquent jamais que cela soit sur les situations, les villes ou les noms de personnages comme Adhémar des mares-en-thrombes.
Pour « Bravo les Brothers », Gaston offre des singes de cirque pour l’anniversaire de Fantasio qui maîtrisent beaucoup de numéros. Par contre, ils créent le chaos partout où ils passent. Entre rire et énervement, notre héros n’arrive plus à tenir. Alors il prend quelques médicaments pour calmer ses nerfs. Il prend les médicaments de Franquin, c’est assez drôle cette mise en abîme. On l’a trouve également avec d’autres bédéastes qui ont participé à l’album. Cela met un peu plus d’authenticité dans le travail collaboratif. Les gags avec les singes restent prévisibles cela reste assez cocassent. Spirou trouve une solution qui pourrait satisfaire tout le monde et surtout celui qui a dressé les singes. Tout finit bien pour tout le monde et en attendant on voit le chaos laissé au bureau. Même le contrôle fiscal et M. Dupuis seront impactés. Quelques femmes, forcément sexualisée passe et souligne leur simplicité. On tourne les pages avec le sourire de ces impertinences propre à une époque.
Une lecture sympathique qui change les idées et qui correspond à une autre période avec son lot de rebondissements ainsi que de clichés.
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