
On croirait qu’on pourrait être tranquille dans l’espace. C’est quand on a l’esprit tranquille que les ennuis débutent. Ce voyage au bord de l’Infinity 8 sera assez singulier.
4e de couverture
Croisière intergalactique de L’infinity 8, jour 15. Le vaisseau est bloqué par un gigantesque amas d’artéfacts, de bouts de planètes et de sépultures. L’infinity 8 est-il condamné à finir sa carrière englouti dans ce répugnant mausolée géant? Le sort de 88 000 passagers de 257 races différentes est en jeu… Les meilleurs agents du spacio-paquebot ont intérêt à se surpasser pour le sortir de ce pétrin. L’agente Yoko Keren, plus préoccupée de trouver un géniteur idéal que de faire respecter l’ordre au sein de L’Infinity 8, est la première agente missionnée par le Capitaine. Le vaisseau vient d’être arrêté sur son trajet par un amas mystérieux, à elle d’en découvrir la nature et l’origine. Mais à peine approche-t-elle de ce qui s’avère être un mausolée géant, qu’un groupe de Kornaliens, seule espèce nécrophage de l’Infinity, s’échappe du vaisseau et à tout contrôle. Ils assimilent, en même temps que les cadavres, les comportements, en l’occurrence criminels et violents, de ceux qu’ils dévorent… Il ne reste à la belle agente qu’un allié, Sagoss, le seul le nécrophage qui a englouti un romantique exalté… et qui se transforme du coup en amoureux fou mais ultra lourdingue. Arrivera-t-elle à éviter l’explosion du vaisseau jusqu’au reboot ?
Mon avis
La couverture nous donne envie d’en savoir plus sur le récit qui nous est proposé. On voit une femme avec une arme à la main tout en blanc et derrière elle un amas de choses indéfinis sombre avec des vers grouillant. A cela se rajoute le texte : « Le space opéra Pulp et pop avec des bagarres » qui ajoute du mystère. L’enthousiasme est présent quand on ouvre les pages. On ne sera pas du tout déçu en se plongeant dans l’aventure. Les codes de la SF sont présentes et respectés. Les monstres en tout genre sont omniprésents avec un vaisseau spatiale, l’Infinity 8.
L’héroïne est la sublime Yoko Keren qui est belle avec une grosse poitrine, mince et qui a confiance en elle. Elle souhaite avoir un enfant car cela lui offre des avantages dans son avenir professionnel. Il faut trouver le bon donneur de sperme. Par chance, son poste lui permet d’avoir une machine qui permet d’avoir des informations sur les potentiels candidats. Les bons candidats restent bien difficile à trouver entre les maladies physiques et psychiques. On reconnaît sa capacité à prendre des décisions et d’analyser les situations. Dès le début, elle fait fasse à un gros macho narcissique qu’elle remet vite fait à sa place. Tout n’est pas question de force physique. Impossible de ne pas s’attacher à cette nana qui en a dans la culotte. Elle est envoyée mener une enquête dans l’espace et pendant ce temps une révolte se fait dans le vaisseau monde.
Pour une fois, la lubricité valorisé d’habitude dans ce genre est ici plutôt rabaissé. Les mecs sont des pervers dégueulasse qui ne mérite que le mépris. Ils ne sont pas valorisés comme le genre l’impose. Enfin, on montre que c’est possible autrement. L’histoire d’amour est assez singulière aussi. Puisque l’on rencontre un certains passagers, un Kornalien, nécrophage qui tombe amoureux de la belle. Il a dévoré un cadavre d’un homme amoureux et qui a écrit son amour dans un très long poème. L’influence se fait et déclame son amour. D’ailleurs, on le voit en petit sur la couverture avec un coeur au dessus de la tête. On veut en savoir plus sur ce qui va suivre. Surtout qu’une révolte se prépare ce qui promet des bagarres dynamiques et sanglantes. Un beau travail qui risque de plaire à un plus d’un du grand public.
Une aventure qui se dévore très vite et qui donne envie d’aller plus loin.
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