Le temps passe relativement vite au sein du quartier d’Asagaya. Natsumi confirme sa passion dans le manga et y consacre beaucoup de temps. Son quotidien est source de doute et aussi d’émerveillement.

4e de couverture
Alors que l’hiver s’installe, du changement se profile pour Hiroto, freeter aux abords de la trentaine, qui vit avec sa cousine Natsumi dans une petite maison de plain-pied dont il a hérité, dans le quartier d’Asagaya, à Tokyo. Tandis que Yomogi, l’agente immobilière un brin désordonnée, est invitée par l’écrivain Ryô Ishikawa, minimaliste maniaque, Natsumi et son amie Akari organisent une soirée de Noël qui va s’avérer riche en émotions !

Mon avis
Lire « Hirayasumi » est une parenthèse merveilleuse dans notre quotidien. Cela fait toujours plaisir de retrouver Hiroto et Natsumi. On les retrouve avec les tracas du quotidien propre à leur âge. L’adolescente tente de trouver encore sa place dans la société et de construire son amitié avec son amie Akari. La parole devient plus libre et franche. Elles arrivent à prévoir des choses ensemble comme faire Noël avec des copines et des gens qui s’invitent. La bande de branchée n’est pas si égocentriques. Yamada devient plus présent et se rapprochent des filles. Finira t’il par sortir avec Akari, si timide? Puis Hiroto doit se faire violence en trouvant un autre boulot pour payer le changement de chauffe-eau. Cela coûte assez cher, c’est le souci avec les vieilles maisons. Mais ce logement possède une histoire ce qui l’a rend encore plus rare et précieuse. On retrouve Yomogi, qui a plus d’une corde à son arc. Malgré son investissement dans son travail et pour accompagner son collègue, son patron les engueule comme de la merde. Une mentalité très japonaise où la motivation passe par l’humiliation. Elle ne baisse pas les bras pour autant. Avec l’écrivain Ryô Ishikawa, ils partagent un café et un moment étrange. On a hâte de les retrouver pour un nouveau rendez-vous où la gêne sera de mise. Les gens sont gentils, sincères et touchants sans se chercher des conflits et de la violence. Cela fait du bien. Pour la peine, on veut poursuivre la série.

Une lecture toujours douce et réconfortante où le sourire ne nous quitte jamais.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.