
Jeannette Pointu ne refuse jamais une mission même en compagnie de Charly. Qu’importe les risques pour une bonne photo, elle est prête à tout affronter. Ces quelques voyages ne seront pas de tout repos.
4e de couverture
Jeannette Pointu accompagne Charly en Tasmanie pour un reportage photographique. Charly espère trouver un spécimen du tigre de Tasmanie dont le dernier est mort en 1936 au zoo de Sydney.
Jeannette pense que cette aventure n’arrivera à rien…

Mon avis
On pourrait croire à la couverture que l’on a juste une histoire. Il n’en ai rien. C’est 6 courtes aventures que l’on nous propose et partout dans le monde. Armé d’un micro short et d’un marcel blanc, elle est prête à affronter toutes les conditions météorologiques, animaux sauvages et peuples reculés. Accompagnés de scientifiques et de militaires, elles accèdent à des endroits reculés et ça finit toujours mal. On retrouve plusieurs personnages déjà rencontré comme le scientifique qui a toujours des théories assez alambiquées et est déterminé. Il ne voit pas toujours le danger. Par chance, ceux qui l’encadrent savent gérer tous les imprévus. Et puis Charly, un gars qui se veut ultraviril et donc est toujours de mauvaise foi. Il croit qu’avoir un service trois pièces le rend meilleur, plus fort et cela tourne toujours à la catastrophe. Physiquement, il est petit et chétif, cependant blond aux yeux bleus. Cela ne le rend pas vraiment drôle. Il est plutôt ridicule et n’apporte pas grand chose à part une dose d’orgueil. Mais Jeannette Pointu en possède une bonne dose. Elle risque sa vie sans vraiment réfléchir. De toute façon, quelqu’un viendra toujours à son secours, comme un gorille.
Son physique est toujours discutable. Toujours presque nue, sa tenue semble toujours inappropriée aux lieux. Les hommes sont habillés de la tête au pied et ne sont jamais nu ou en sous-vêtement. On peut se demander l’utilité à destination d’un public jeunesse? Toutefois on va se satisfaire du fait qu’elle soit rousse et un peu crépue. Une petite distinction qui méritent d’être souligné car elles restent peu présentes et pas forcément non-conforme. On pourrait faire un classement par la longueur de cheveux, couleur et taille de poitrine.
Les récits restent courts et on aurait aimé qu’elles soient plus longues, plus fines et moins prévisibles ou clichés. Dommage que l’éditeur n’est pas mis une préface pour expliquer le contexte. Est-ce lié à des publications dans la presse? Est-ce lié à des thèmes spécifiques? Quand ont été publié les histoires et quand ont-elles été rassemblées? C’est de mettre de côté cet aspect qui permettrait de mieux contextualiser aussi bien les clichés de tout genre qu’un type de format. C’est aussi une forme de mépris de l’Histoire du 9e art.
Une lecture pleine d’actions avec son lot de gags toujours à l’image d’une série d’un autre temps.
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