Les échecs sont un sport, le CIO le confirme. Donc s’investir dans cette pratique, demande un investissement total. Tom va très vite s’en rendre compte.

4e de couverture
Tom, jeune collégien, a un coup de cœur pour la belle Harmony. Apprenant que celle-ci se passionne pour les échecs, il décide de s’inscrire au club du collège. Mais il n’en connaît pas les règles ! Il n’a donc pas le choix : il doit tout apprendre et s’entraîner sérieusement. Très vite, il découvre l’existence de Garry Kasparov, le plus grand joueur de l’Histoire des échecs. Lors de ses recherches Tom tombe sur une machine de réalité virtuelle qui va lui permettre d’analyser les parties les plus mythiques du maître ! Un événement inattendu va alors ouvrir à Tom les portes du très haut niveau des échecs, et ce malgré lui…

Mon avis
Il n’y a aucune limite à la créativité dans les mangas. Il existe même un nom pour ceux sur les échecs, shôgi manga. « Blitz » à la particularité d’être crée à trois bédéastes, avec un au Japon, un en France et un aux Etats-Unis. On le sent dans la lecture qui n’est pas totalement comme celle d’ordinaire. Il y a un côté très explicatif et des facilités dans le scénario. Un gamin, Tom, vient rarement en cours. Il tombe sous le charme de la très jolie Harmony et décide de se rapprocher d’elle. Pour ça, il est obligé d’apprendre les échecs. Au bout de deux mois de formation, il ne gagne contre le président du club de l’école. Rien de plus normal. Alors il veut abandonner car son orgueil a été blessé. Une agression lui fait voir d’autres perspective. Et surtout la visite d’une boutique mystérieuse qui ne vend que des objets autour des échecs. Le responsable ressemble à un vénérable vieillard. Il prête au héros un jeu avec des lunettes en réalité virtuelle. Est-il possible d’intéresser des jeunes sans numérique? Pendant qu’il explore le jeu très pédagogique, une éclair crée un faux contact sur la machine et toutes les connaissances s’infiltrent dans son cerveau. Le voilà comme une doublure junior de Kasparov. N’est-ce pas un peu facile? Il ne devient pas bon avec de l’entrainement mais pas un coup de chance. Après forcement, il prend goût au jeu et devient excellent. C’est décevant car là on voit les meilleurs et une rivalité va s’installer. Alors la lecture était assez ennuyante. Heureusement que l’on trouve des moments ludiques sur la vie de Kasparov. Toutefois ce n’est pas assez. D’autant plus, qu’aujourd’hui il existe d’autres références. Une certitude, je n’irais pas plus loin.

Une lecture décevante qui ne donne pas très envie de jouer aux échecs, bien au contraire.

Laisser un commentaire

Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.