Quand on est différent, il faut développer son caractère pour avancer dans la vie. Les biens pensants ne manquent jamais de faire la morale. Noémie, elle suit toujours son coeur qu’importe ce que disent ces bourgeois de parents.

4e de couverture
Dès la maternelle, Noémie s’ avère être un artiste.
Au grand désespoir de ses parents. Et elle le restera quel que soit le prix à en payer. En équilibre parfait entre tendresse et humour, Florence Cestac nous raconte comment un petit canard féminin, pas exactement semblable aux autres, réussit quand même son parcours. Avec ce sujet, qui la touche de près, l’ auteur… (1′ auteure ?… 1′ auteuse ?… l’autruche ?…) trouve toute la verve chaleureuse et drôle qui animait son mémorable Démon de midi.

Mon avis
Florence Cestac propose un récit semi-autobiographique via le personnage de Noémie. On rencontre une jeune femme qui adore l’art. Depuis son plus jeune âge, elle aime créer, coudre, coller, imaginer des histoires… Qu’importe tout mais pas le cadre fermé de l’école ou du statut social des parents. L’art avant tout et la motivation lui permettra de faire ce qu’elle veut. Ainsi elle pourra aller en école d’art puis monter à Paris pour trouver des contrats. Il est difficile de faire sa place mais elle ne baisse jamais les bras. Au début, elle n’est pas seule. L’amour est au rendez-vous avec un compagnon qui lui est dans la musique. Le succès de l’un avec des groupies change sa posture envers sa femme. Les tensions émergent de plus en plus et la présence des deux enfants n’arrange rien. Malgré les tensions, elle finit par trouver son domaine qui est la bande dessinée. La bédéaste s’amuse à évoquer des questions de journaliste sur le fait d’être une femme dans un monde très masculin. Cela paraît plus intéressant que son travail avec des personnages à gros nez. Son style reste assez atypique et peu copié. Par contre, le personnage raconte des fictions et la dessinatrice elle est plus avec les Déblocks ainsi des périodes de vie de femme. L’originalité ici est la perception de la société et de l’envie de créer à travers une partie d’un parcours de vie d’enfant à la quarantaine. La lecture est assez facile avec des cases et des tailles de texte assez grand. C’est sympa et cela change des autres lectures, pourtant elle ne restera pas mémorable.

Une lecture qui met enfin en avant une femme dans l’art et qui reste une personne ordinaire.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.