Quand on est errant, il est difficile de trouver sa place. On rencontre plus souvent des problèmes où règnent l’injustice. Jeremiah et Kurdy refusent de ne pas prendre partie.

4e de couverture
Après le chaos
En perpétuelle errance sur des terres dévastées, confrontés à d’autres survivants qui reproduisent à l’identique tous les travers qui ont déjà conduit la planète à sa destruction, Jeremiah le réfléchi et Kurdy la tête-brûlée ont l’art de mettre les pieds là où il ne faut pas. Dans ce monde anéanti par la folie des hommes, la règle du jeu, c’est la loi du plus fort, dans l’âpre violence d’un retour aux premiers âges.

Mon avis
C’est toujours un plaisir de retrouver Jeremiah et Kurdy. Les gars avancent vers le hasard et trouvent toujours un lieu pour s’arrêter. Des inconnus leur ouvrent les portes de chez eux. Bien souvent, ils partagent leur misère, leur tristesse et leur peine. Là encore, ils mettent les pieds dans une situation très complexe où le fric est maître. L’injustice les énerve. Les deux potes agissent et contribuent à remuer la merde. Puis tout explose, car la solidarité au sein de l’exploitation tenait à la présence d’un homme. Et si au final, il était mort depuis longtemps et que c’était un pantin? On n’a pas le temps de s’ennuyer. Ca tire dans tous les sens et quelques morts restent à déplorer. Ne faut-il pas ça pour qu’une forme d’équilibre et de d’équité puissent être rétabli? L’honneur et la justice restent des valeurs importantes. Malgré que les deux potes ne voient pas le monde pareil, ils ont une éthique de vie. Ils sont droits dans leurs bottes. Le graphisme reste toujours autant agressif et violent. Heureusement que le scénario nous emporte. On remarque qu’il y a beaucoup de roux et sans forcément de connotation qu’ils sont méchants. Tout est d’une grande richesse et on ne s’ennuie pas.

Un album qui se dévore et donne envie de se plonger dans toute la série.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.