Partir en voyage aux côtés de Jeannette Pointu promet des surprises et de l’étonnement. Elle n’a peur de rien et fonce tête baissée. Par contre, le danger est toujours de mise et la mort reste une proche compagne.

4e de couverture
Entre l’album précédent et celui-ci, il y a eu un arrêt de plusieurs années. Jeannette a changé d’apparence, elle est devenue plus féminine. On la retrouve, sur ordre d’un mystérieux commanditaire, en train d’explorer l’île où les derniers Atlantes auraient trouvé refuge. Cette île est habitée par d’étranges animaux datant du paléozoïque, et on y trouve d’étranges statues, semblables à celles de l’île de Pâques, dont les yeux émettent d’inquiétantes images…

Mon avis
Jeannette Pointu est prête à tout. D’ailleurs, elle va prochainement partir pour aller sur mars. Un homme qui souhaite garder l’anonymat l’envoie en mission pour découvrir l’Atlantide. Elle décide de partir toute seule en bateau. Les choses sont complexes et soumises à de nombreux rebondissements plus improbables et spectaculaires les uns des autres. En arrivant, elle découvre des animaux préhistoriques qu’elle prend en photo. Puis, des eaux humains semblent avoir été récemment dévorés. Il faut impérativement se protéger. Sur une île, il n’est pas possible de se cacher partout. Heureusement qu’elle rencontre un homme, un scientifique, un chercheur qui veut percer les secrets de l’Atlantide. On vient à se demande à quoi sert Jeannette Pointu? Aucune idée. Le professeur est accompagné d’un autochtone australien. Pourquoi? C’est magique. Les deux gars viennent plus d’une fois à la rescousse de la journaliste. Sans des hommes pour l’aider, la pauvre sera déjà morte. Entre survie dans une zone critique, gestion des illusions d’optique, l’arrivée de grands criminels cela demande beaucoup d’énergie. C’est d’ailleurs surement pour ça que l’héroïne porte toujours des tenues légères. Entre les shorts au raz des fesses, des soutiens gorges très échancrés et des nuisettes transparentes, on vient à douter de sa santé mentale quand elle va en zone périlleuse. Alors que l’expert porte pantalon, chemise et gilet pour ranger du matériel. Bien entendu, elle est aussi soupe au lait. Elle s’énerve quand elle mange avec délectation du singe car elle croit que c’est son animal de compagnie. Quand elle sait que ce n’est pas lui, elle continue à manger. L’hypocrisie a ses limites même dans la fiction. Par chance, tout est bien qui finit bien. Le méchant finit vraiment par mourir et l’esprit des ancêtres ont pénétrés la future astronaute. On ne doute pas du pouvoir de l’imaginaire de Marc Wasterlain.

Une lecture assez surprenante où Jeannette fait n’importe quoi au nom de la découverte et de l’article intéressant. Elle doit affronter la magie, l’illusion et la disparition de l’île à tout jamais.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.