
Katia Astafieff est arrivée à faire de sa passion un métier. Raconter ses voyages dans le monde quand une charmante jeune femme blonde intéresse. Et aussi permet aux femmes de savoir ce qui peut les attendre un peu partout car la démarche en effraie plus d’une.
4e de couverture
Comment voyager dans le delta du Mékong sans être Duras ? Comment se faire des copines qui aiment Poutine ? Comment survivre aux crachats des Chinois ? Comment se débarrasser d’un Indien plus collant qu’un naan au fromage ? Comment passer pour une fille volcanique dans un cratère panaméen ? C’est à ces questions existentielles – que se pose toute voyageuse en solitaire – et à bien d’autres encore, que ce livre répond avec mordant et autodérision.
Mon avis
Avec un tel titre « Comment voyager seule quand on est petite, blonde et aventureuse » cela nous donne envie de nous plonger sans le livre. Il est courant d’entendre des femmes dirent qu’elles aimeraient bien voyager seule mais la peur est présente. Comment les hommes ailleurs dans le monde se comportent-ils? Possèdent-ils autant de perversité et d’agressivité que leurs confrères français? Eux aussi ont-ils une bite à la place du cerveau? Et ensuite, le danger d’être une cible plus facile reste très forte. Rassurez-vous Katia Astafieff reste en permanence avec cette idée en tête. Des endroits où la pauvreté règne en maître, elle s’inquiète à chaque fois. Quand on ne se fond pas dans le décors, on devient plus facilement une cible. En effet, prendre un taxi le soir dans une zone un peu particulière est forcément une opportunité pour le chauffeur d’être malhonnête. Partir partout demande aussi de s’adapter à des rythmes et des façons de penser différente. Ainsi quand on dit que l’on passe la prendre à x heure, c’est fort possible que soit la personne ne vienne pas sans vous prévenir ou arriver avec des heures de retard de même pour le train ou bus local. Le rapport au temps est très différent et il faut par conséquent être plus souple et trouver des systèmes D. Par contre, vous ne trouverez pas des astuces, des conseils, des recommandations. C’est un mélange d’histoires très courtes (entre 3 et 8 pages) d’anecdotes ici et là avec des mecs étranges, collants et vicieux et des autres péripéties. A la fin, on se demande si au final, on nous dissuade pas de vouloir partir. Bien qu’elle nous affirme espérer faire cela toute sa vie et qu’elle a déjà trouver le titre du bouquin lorsqu’elle sera plus âgée avec « Comment voyager seule quand on est petite, vieille et ratatinée ». C’est l’unique point qui m’a fait sourire durant toute la lecture. La difficulté repose sur mes attentes en voyant le titre qui donnait envie de dépasser les peurs, d’apprendre pleins de choses et d’avoir des recommandations. A la place c’est plus partage de peur et de situations cocasses. Trop léger pour moi. On va rester sur comment mieux découvrir sa ville et s’émerveiller à domicile.
Une lecture légère qui change les idées mais ne donne pas envie de partir, bien au contraire.
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